Toxicomanie: Une thérapie “gratuite” à 12 000$ pour 10 semaines !? On est loin de l’aide immédiate et gratuite !

Forums: 

Zappiste: Si demain 20-25% de tous les toxicomanes aux produits illicites décidaient de demander de l’aide immédiate et gratuite ils ne la recevraient pas !

Il est donc utopique de penser donner une aide immédiate et gratuite aux personnes problématiques toxicomanes de produits intoxicants illicites qui voudraient s’en sortir.

C’est la répression, qui reçoit la majorité des budget$$$, qui est utilisée, pour régler un problème de Santé publique appuyé par les prohibitionnistes moralistes qui réclament la punition l'emprisonnement de toxicomanes aux produits illicites et l’interdiction de l’ouverture de salles d’injections supervisées qui sauvent des vies .

Les pires faux culs sont les médecins à la botte des pharmaceutiques:

L’ Académie des médecins français pushers de chimiques: «Conserver l’image répulsive qu’il convient de leur donner»

l’Académie de médecine a fait part de son opposition dans un communiqué repris par Le Figaro « La mise à disposition de ces salles d’injection aurait pour effet de sortir, de facto, les drogues les plus détériorantes du statut illicite où elles sont actuellement et de remettre ainsi en question L'IMAGE RÉPULSIVE QU'IL CONVIENT DE LEUR CONSERVER pour éviter toute confusion dans la population, en particulier, chez les jeunes ».

Zappiste: l'ALCOOL et le TABAC sont les drogues les plus détériorantes même plus que toutes les drogues illicites réunies pétins de médecins et maquescraux de pharmaciens !

Au Québec: L'ass des médecins et celle des pharmaciens (qui ont étés poursuivis et pénalisés pour avoir accepté des pots de vins et autres des pharmaceutiques) sont contre le cannabis médicinal.

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http://www.quebechebdo.com/Societe/Sante-%26amp-Securite/2012-10-02/arti...

Publié le 2 Octobre 2012
Isabelle Chabot

Érika Selesse a découvert Le Grand chemin lors d’une thérapie de dix semaines visant à contrer sa dépendance à l’alcool et les drogues. Elle célébrera sa première année de sobriété dans quelques jours.

La jeune femme de 16 ans est entrée en octobre 2011 au Centre spécialisé pour adolescent ayant une dépendance à l’alcool, à la drogue et au jeu pathologique. «La thérapie m’a sauvé la vie. La consommation, ça nous avale. Ce n’est pas facile, tu ne t’en rends pas compte. Après un an d’abstinence, je suis redevenue la vraie Érika», témoigne-t-elle.

Grâce à la Fondation Le Grand chemin, Érika a pu obtenir une thérapie gratuite. L’an dernier 88 jeunes de Québec ont pu profiter de ce service couteux. La valeur d’une dizaine de semaines de traitement est évaluée à plus de 12 000$. «La dépendance, c’est une maladie. Ici, on m’a donné des trucs. J’ai maintenant des moyens pour gérer mes envies», explique la jeune femme de Charlesbourg.

Tournée du Grand chemin

Ce type de thérapie est offert également dans deux autres centres spécialisés à Montréal et Saint-Célestin. Afin de financer les services, un spectacle-bénéfice est présenté dans les trois régions, soit le 27 novembre à 19h au théâtre Le Capitole, le 26 novembre à Montréal et le 28 novembre à Trois-Rivières.

Mise ne scène et animé depuis trois ans par l’artiste originaire de Saint-Sauveur, François Léveillée, la soirée propose des prestations musicales et humoristiques. Cette année, le groupe The Lost Fingers, Mario Jean, le conteur et humoriste, Simon Leblanc, et l’auteur et interprète folk aux accents pop rock, Ines Talbi.

«Le mélange humour et chansons, ça marche très bien, note François Léveillée. Ça prend un peu la tournure d’un gala.» Ce dernier a fait notamment appel à un bon ami Mario Jean. L’an passé, le duo Dominic et Martin ont participé au spectacle-bénéfice. Le président d’honneur de la soirée est le président de Groupe Vertdure et des Capitales de Québec, Jean Tremblay.

Un témoignage d’Érika Selesse est aussi en ligne.

Québec Hebdo

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http://www.nice-premium.com/actualite,42/centre-d-accueil-des-toxicomane...

Centre d’accueil des toxicomanes : ce tour de manège sert à quoi ?

[ Renato Ferrari - Nice Premium ] • 5|10|2012 • Mis à jour le : 5/10/2012 •

Réagissez !

Une vérité avant tout : personne accepte un centre d'accueil des toxicomanes à côte de chez-soi. Il faut être réaliste, cette implantation suscite des protestations du voisinage pour les comportements addictifs des drogués et de du l'entourage qui les accompagnes.

La complexité et la dimension du problème ( voir encadré) est telle que personne peut raisonnablement proposer une solution clé en mains. Tout d'abord , vu d'un côte ou de l'autre, un drogué est-il un malade ou une victime des circonstances ou de lui-même ? Il y a à ses égards, un principe de responsabilité individuelle, sociétale ou les deux ?

Bien évidemment, la solution la plus facile est celle de balayer devant sa porte, de passer le problème aux autres : les malades se soignent, les coupables doivent être punis.

La responsabilité est, suivant le cas, à l'organisation de la santé, à la police et à la justice. Nous, chacun de nous, veut ignorer le problème... jusqu'à quand ne le regarde pas , de près ou de loin. Ne serait pas utile de demander leurs avis ou nous faire raconter ses expériences par un drogué/e ou par une une mère, père, femme ou fils de drogué/e ?

Ces 'damnés' auraient peut-être des histoires d'abîme et de détresse à nous raconter. Et puis, finalement, quelle peut-être la réponse à un problème d' une telle ampleur et complexité quand on réduit un problème sociétal à la dimension de l'ordre l'ordre public ou à la tranquillité (soit-elle légitime) du voisinage ?

Sans une vision humanitaire et solidaire, on ne peut pas en envisager aucune.

Bien sur l'idéal serait qu'il n'y ait pas drogués. Mais puisque ils sont là il faudra bien y penser.

Quant au présent : NIMBY ( not in my backyard, non dans mon jardin), disent les pragmatiques anglo-saxons !

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Les faits en résumé : la situation du CAARUD de la rue Offenbach était devenu sensible pour la municipalité niçoise, objet des remontrances de plus en plus vives des habitants du quartier.

D’où la décision de transférer ce centre d’accueil ailleurs, plus précisément dans le quartier de Pasteur ( au 181, rue Maréchal Liautey).

Bien naturellement les habitants du quartier refusent cette option le climat étant tendu et l’évocation de recours à la violence se multipliant ( voir le communiqué du collectif du quartier : "nous appelons tous les habitants du quartier qui souhaitent préserver une qualité de vie et qui refusent que la mairie rejette vers Pasteur tous les problèmes sociaux à se mobiliser massivement pour faire reculer le maire" ).

Maire qui a son tour a saisi le/a Me Ministre de la Sante ( s’agissant d"une compétence gouvernementale) pour "la prise en charge des toxicomanes dans les Alpes-Maritime... afin bien vouloir donner son accord à une intégration des CAARUD de Nice dans un centre hospitalier de la ville".

Ce qui a provoqué la réaction de l’opposition.

Celle socialiste qui, par son porte-parole local Xavier Garcia, appelle à la suspension de la décision :

"Cette décision a été prise sans la moindre concertation bouleverse aussi tout un quartier mis devant le fait accompli et habité d’un profond sentiment de mépris. C’est pourquoi je vous demande de suspendre le projet et de lancer une concertation pour dialoguer avec les représentants du quartier et explorer dès à présent d’autres pistes plus conformes à l’intérêt des toxicomanes et des Niçois, notamment une solution en milieu hospitalier".

Tandis que Gaël Nofri, chargé de mission du Rassemblement Bleue Marine/FN, fustige la politique municipale : "Ce choix est aussi l’expression tragique du mépris des élus de la majorité pour le quartier Pasteur ; un quartier plein d’espoir, qui se bat, malgré l’absence d’initiatives municipales locales, contre la paupérisation et les conséquences d’une immigration massive".

Le tour s’est complété par la décision du maire de Nice d’annuler sa précédente... décision : " J’ai pris acte des inquiétudes légitimes de la population du quartier Pasteur et j’ai décidé que le CAARUD ne s’y installera pas.

Dans le même temps, je vous confirme la fermeture du centre « Entractes » de la rue Offenbach au mois d’octobre, parce que ce local n’est plus adapté et que je refuse que les riverains continuent à subir les nuisances générées.

C’est pourquoi, j’ai demandé d’urgence un rendez-vous au Directeur Régional de l’ARS (Agence Régionale de Santé), afin qu’une solution adaptée en milieu hospitalier soit trouvée pour accueillir ces populations fragiles".

Finalement tout le monde a eu raison ou, ou pour mieux dire, il a "ses" raisons !

Dans cette attente, il nous reste une petite morale : devant l’infinie complexité de ce problème ( la toxicomanie) , il ne serait pas mieux d’éviter de l’aborder avec légèreté ?

Faire, défaire pour ensuite refaire, ça sert à quoi ?

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L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime ou United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC) (en anglais) est un organe du Secrétariat des Nations unies dont le siège est à l’Office des Nations unies à Vienne en Autriche où 500 personnes y travaillent

Sa mission est d’assister les États-Membres dans la réalisation de l’objectif de sécurité et de justice pour tous en rendant le monde plus sûr face à la criminalité, à la drogue et au terrorisme. Combattre le crime est l’un des Objectifs du millénaire pour le développement.

UNODC est notamment guidée dans son action par un ensemble d’instruments juridiques internationaux. Ainsi par exemple, la Convention de l’ONU contre la corruption, la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, le cadre juridique international du contrôle des drogues (Convention unique sur les stupéfiants, Convention sur les substances psychotropes, Convention contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes), et le cadre juridique international de la lutte contre le terrorisme.

Rapport 2012 :

Au cours de la période de cinq ans allant jusqu’à la fin de 2010, la consommation illicite de drogues dans le monde est restée stable, à un taux compris entre 3,4 et 6,6 % de la population adulte (personnes âgées de 15 à 64 ans).

Cependant, entre 10 et 13 % des consommateurs demeurent des usagers problématiques qui présentent une dépendance aux drogues et/ou des troubles liés à l’usage de drogues ; la prévalence du VIH (estimée à environ 20 %), de l’hépatite C (46,7 %) et de l’hépatite B (14,6 %) parmi les usagers de drogues par injection continue d’aggraver la charge mondiale de morbidité et, enfin et surtout, environ 1 décès sur 100 est attribué à la consommation illicite de drogues.

( rapport 2010 sur le nombre en milliers de consommateurs/ hypothèse basse/haute)

Cannabis 119420 / 224490 (Zappiste aucun décès !)

Opioïdes 26380/ 36120

Opiacés 12980 /20990

Cocaïne 13200/ 19510

Stimulants de type amphétamine 14340/ 52 540

“Ecstasy” 10480/ 28120

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