L'adjudant-chef Yves Nabucet, n'a pas sa langue dans sa poche. Sinon c'est sa poche qu'y'aurait puée d'la gueule !
Zappiste:
«L'adjudant-chef Yves Nabucet, à la brigade de Paimpol, n'a pas sa langue dans sa poche.»
Sinon c'est sa poche qui aurait puée d'la gueule !
Les campagnes de peurs ça ne fonctionne que pour les peureux et pour un temps.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_--On-n-a-pas-le-droit-de-mour...
« On n'a pas le droit de mourir de ça à 16 ans » - Paimpol
vendredi 05 février 2010
« Quand on a 16 ou 20 ans, on n'a pas le droit de mourir de ça. » L'adjudant-chef Yves Nabucet, à la brigade de Paimpol, n'a pas sa langue dans sa poche. Habituellement, il intervient en tandem avec son collègue de Guingamp dans les collèges. À Paimpol, c'est lui qui gère les affaires de stups', comme disent les gendarmes. « Je leur dis : ici, c'est tolérance zéro. Un pétard, une procédure. »
Pourquoi cette attitude ? « La majorité du temps, les jeunes n'ont pas conscience de ce qu'ils consomment. Je me suis battu pour qu'on arrête que qualifier le cannabis de drogue douce. Il a des modifications du produit qui font monter le taux de THC à des proportions très importantes. On est très au-dessus des 6 % ou 9 % de THC d'il y a quinze ans. Cela rend le produit très dangereux. Et les gosses ne le savent pas. »
Le gendarme, qui a vu mourir des jeunes qu'il connaissait, ne l'accepte pas. Et particulièrement pas au sein des établissements scolaires. « C'est inacceptable de voir des gens qui viennent vendre de la mort dans les écoles ou dans la rue. »
Anne KIESEL.
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http://www.infordrogues.be/id/articles.php?lng=fr&pg=66
Ce texte est extrait d'un mémoire de journalisme intitulé "Les dessous d'une campagne de publicité qui fait parler d'elle: les drogues te consomment", Valérie Cincotta, ULB, 1996.
De nombreux programmes de prévention de l'alcoolisme et des toxicomanies, ainsi qu'une grande partie des informations informelles transmises à ce sujet par les adultes sont basés sur des appels à la peur. Dans leur étude expérimentale, Fritzen/Mazer (1975) comparent un groupe d'élèves ayant étés soumis à des messages particulièrement effrayants à propos de l'alcool et un autre groupe exposé à des messages modérément inquiétants. Dans le premier groupe, ils ont relevé, immédiatement après l'expérience, un sentiment de peur accru, mais seulement chez les sujets qui avaient déjà présenté des inquiétudes plus grandes que leurs pairs à l'égard de l'alcool. Les auteurs ne constatent aucune différence d'attitude à l'égard de la consommation réelle d'alcool, ni entre les deux groupes, ni entre les sujets craintifs et peu craintifs.
D'autre part, une étude anglaise (London Institute for the Study of Drug Dependance, 1974; cit. par Blum, 1976) compare les effets produits par quatre formes de cours donnés à des jeunes, à savoir:
Un cours sur les drogues donné sous la même forme que n'importe quel autre cours par un enseignant;
Un film d'orientation médicale sur les " bad trips ";
Un film-choc biographique sur un toxicomane qui meurt à la fin;
Un film d'orientation pharmacologique.
L'étude montre qu'à court terme, les effets sur les groupes d'élèves sont différents selon le matériel utilisé. L'effet immédiat le plus important est provoqué par la projection du film-choc et se traduit par le fait que les élèves affirment leur intention de ne jamais consommer de drogue. Lors d'un test effectué deux mois plus tard, il faut cependant constater que la quasi-totalité des différences entre les groupes ont disparu. De toute évidence, le message effrayant ne permet de modifier les attitudes qu'a court terme. Smart/Feyer (1974) ont fait à cet égard un constat important: l'effet des appels à la peur est fonction du degré de connaissance portant sur la drogue citée, mieux celle-ci est connue et moins l'appel à la peur peut influencer l'intention d'en consommer.
Depuis les années 50, divers modèles ont étés développés pour tenter d'expliquer la réaction des gens aux messages suscitants la peur. Dans la plupart de ceux-ci, une certaine dose de peur contenue dans le message, veille à ce que le récepteur se rende compte du sérieux d'une menace déterminée (par exemple l'issue fatale du sida) et qu'il/elle reconnaisse qu'il/elle court un risque. Mais la plupart du temps, il faut plus que la peur pour obtenir que les membres du groupe cible agissent en conformité avec le message de santé. Ils doivent notamment être convaincus: - qu'en suivant la conduite prescrite dans le message, la menace peut être évitée; - de l'effectivité de la conduite prescrite et de son efficacité propre. Sans cette effectivité, il y a de grandes chances que le groupe ciblé repoussera le message effrayant. Inversement, il s'avère aussi que sans aucune forme de peur, on peut difficilement motiver les gens vis-à-vis d'une conduite déterminée (Eagly et Chaiken, 1993 / Maibach et Parrot, 1995).
Gerjo Kok, professeur à l'Université du Limbourg, remarque que pour les "profanes" (il appelle ainsi les gens qui ne sont pas au courant de la littérature scientifique), l'incitation à la peur est une méthode efficace en vue d'un changement de comportement. Les profanes donnent souvent l'impression que quand l'information ne passe pas, il faut renforcer le message. Ainsi on entend souvent des commentaires du style " au plus fort, au mieux ". Mais, comme le prouvent les diverses expériences précitées, c'est loin d'être le cas.
Ainsi, après analyse, on peut affirmer qu'un constat amer se dégage de la littérature disponible sur la prévention de l'usage de psychotropes. En effet, celle-ci démontre le peu d'efficacité spécifique de cette démarche vis-à-vis de la modification comportementale escomptée (réduction de la demande et de l'usage). Il convient donc d'être très prudent. Les conseils d'experts en matière de prévention et l'étude attentive des diverses recherches semblent constituer l'étape préalable à toute campagne publicitaire.
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UNE AUTRE LANGUE SALE DE TERRORISTE...
- «Vous mentirez, vous trahirez, vous volerez», a expliqué le chef de la police judiciaire de Neuchâtel
- son discours alarmiste a fait mouche
- Statistiquement, «cinq personnes présentes dans cette salle vont mourir de la drogue», a-t-il asséné à l'assistance, qui n'a pas manqué de sursauter
Zappiste: Ces adjudants-chefs, petits chefs et chefs de police
peuvent mentir à la populace et conserver leurs emplois ?
http://www.arcinfo.ch/journal/region/neuchatel-littoral/article/244873/j...
Jeunes sportifs informés pour dire non à la drogue.
Des vies à la dérive en raison de la drogue, des carrières brisées à cause des substances illicites... Samedi à Neuchâtel, l'association Independance Day a convié de jeunes sportifs pour les mettre en garde contre les méfaits des stupéfiants.
«Independance Day» Un intitulé bien américain pour parler d'un fléau qui n'a ni de frontières ni de barrières de langues. Les plus de 300 jeunes sportifs de 11 à 20 ans qui ont participé à cette matinée consacrée à la prévention en matière de drogues, samedi à l'aula des Jeunes-Rives de Neuchâtel, n'ont pas eu besoin d'une traduction pour comprendre les enjeux. A leur âge, tous où presque savent de quoi il en retourne. Tous ou presque connaissent l'un ou l'autre ami qui y a goûté. Tous ou presque ont eu l'occasion de refuser l'invitation à consommer.
Tous ou presque ignoraient cependant la réalité qui se cache derrière les paradis artificiels. La facilité et la rapidité avec lesquelles la drogue s'accapare d'un corps et d'un esprit sains. Même les sportifs d'élite trébuchent! Renommé dans le monde de football, Pierre Jobin l'a expliqué du point de vue médical. Olivier Guéniat, du côté pratique: «Vous mentirez, vous trahirez, vous volerez», a expliqué le chef de la police judiciaire de Neuchâtel. Appuyé de photos d'accros aux drogues dures et de gens qui ont préféré mettre fin à leur vie plutôt que de continuer à souffrir le calvaire, son discours alarmiste a fait mouche. Statistiquement, «cinq personnes présentes dans cette salle vont mourir de la drogue», a-t-il asséné à l'assistance, qui n'a pas manqué de sursauter. «Les problèmes sont encore là quand tu redescends», a-t-il prévenu après avoir rappelé tous les dégâts que la drogue provoque. Comme les autres, son intervention a reçu des applaudissements soutenus.
Avec son style décontracté coutumier, l'ancien juge des mineurs et conseiller communal de Neuchâtel Alain Ribaux a évoqué quatre terribles histoires, parmi d'autres, de jeunes Neuchâtelois retrouvés morts, drogués. «Moi je crois à la vie. Faites attention à ne pas la bousiller», a-t-il exhorté. Après une démonstration sur l'efficacité des chiens de l'unité canine de la gendarmerie, Nicolas Feuz a rappelé le cas d'Alexis: l'ancien basketteur de talent qui est passé par la case prison, avant d'être expulsé de Suisse. L'occasion pour le juge d'instruction de rappeler la notion du trafic de drogues et des conséquences qu'entraîne la détention de substances illicites. Jusqu'à 20 ans de prison!
A un entraîneur, qui demandait que faire lorsqu'un jeune fume du cannabis, le conseiller d'Etat Philippe Gnaeggi a répondu: «Il faut en parler et ne rien faire dans son dos. Ce jeune a besoin de soutien avant de pouvoir parler de ses faiblesses!» /STE
SANTI TEROL
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