Luxembourg: L'affaire Colombera

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Luxembourg: L'affaire Colombera
08/10/2010 07:43:00

Mais qu'est-ce qui a donc bien pu arriver à Jean Colombera? Une question que l'on peut se poser lorsque l'on voit aujourd'hui l'ampleur que commence à prendre ce qui est devenu une «affaire» après la récente descente de police dans son cabinet médical d'Ettelbrück.

Olivier Landini

On savait le député de l'ADR- qui est par ailleurs médecin et homéopathe- très favorable à l'usage thérapeutique du cannabis comme d'ailleurs à une multitude d'autres médecines parallèles. Le député s'était déjà exprimé publiquement sur la question. Il adresse aussi régulièrement des questions parlementaires au ministre de la Santé, Mars Di Bartolomeo, afin que ce dernier prenne position sur certaines pratiques, disons, moins conventionnelles que d'autres en matière de soins.

Jusque-là, les tentatives à répétition du député visant à imposer ses sujets de prédilection comme par exemple l'usage de cannabis thérapeutique n'avaient pas connu un franc succès. Mais, après les derniers rebondissements cette semaine, les choses pourraient prendre une toute autre tournure.

Le 29 septembre, le médecin apparaît dans un reportage sur RTL qui a précisément pour thème l'usage du cannabis à des fins thérapeutiques. Une pratique à laquelle souscrit donc pleinement l'élu. Hier, il avouait encore traiter une vingtaine de ses patients avec le psychotrope en question depuis environ un an.

Si la législation au Luxembourg est très stricte en la matière, elle prévoit toutefois certaines exceptions permettant de recourir à des médicaments à base de cannabis. Jusque-là donc, pas de problème pour le député. Le reportage diffusé à la télé constituait dans ce sens un superbe coup de com. Mais les choses se gâtent une semaine plus tard -mercredi- lorsque des enquêteurs débarquent à son cabinet dans le cadre d'une information judiciaire. Ils sont à la recherche de cannabis. Le Dr Colombera est en effet soupçonné d'avoir prescrit non seulement des médicaments à base de cannabis mais également du cannabis pur, à certains de ses patients. Ce sont les parents de l'un d'entre eux qui auraient saisi le parquet de Diekirch en juillet dernier pour dénoncer les pratiques du médecin.

Pour l'instant, Jean Colombera dément avoir commis toute infraction à la législation sur les stupéfiants. Selon le parquet de Diekirch, si certains médicaments sont certes autorisés, le cas des patients concernés et la demande de médicaments doivent être strictement documentés. Ce qui apparemment n'aurait pas été fait dans ce cas précis.

Jean Colombera a-t-il enfreint la loi? La justice le déterminera! Mais une chose est certaine, le député vient de relancer le débat sur l'usage de cannabis à des fins thérapeutiques. Même s'il le fait de manière peu classique.
Si l'on examine ensuite de plus prêt la chronologie des différents «moments» constituant ce que l'on peut désormais appeler «l'affaire Colombera», une question se pose tout de même. Il paraît en effet assez surprenant que le député apparaisse dans un reportage sur les bienfaits du cannabis thérapeutique, alors qu'il est au déjà suspecté par la justice d'avoir enfreint la législation sur les stupéfiants. Jean Colombera n'aurait-il pas eu connaissance de l'enquête judiciaire dont il faisait l'objet avant la diffusion du reportage? N'aurait-il pas voulu ainsi anticiper la descente de police par ce reportage le montrant en train de pratiquer, là c'est vrai, en toute légalité?

COMMENTAIRE:

Il est certain que cette affaire a une forte conatation politique. Il est egalement certain qu'une partie du corps medical, partisans de la médecine chimique, veut la tete du Dr Colombera. Quelle amusante coincidence que justement notre Minstre de la Santé soit en froid avec le corps médical en vue de sa réforme de la santé, serais-ce un cadeau d'appaisement ?

Pour ma part, le fait qu'une personne qui n'est pas médecin et qui plus est souffre d'une obésité notoire se permette de diffuser des conseils de santé me ferais sourir si je ne saurais qu'en ce moment meme des malades souffrant de pathologies graves comme le cancer, la sclerose ou autre maladies neuro-musculaires sonts chez eux en train de se
faire des soucis d'etre inquiéte par la police, d'etre perquisitionné et violenté,de perdre leur travail ou d'aller en prison pour la simple raison qu'un medecin a su les ecouter( Le Dr C. me comsacra au moins une heure entiere afin d'etudier mon dossier) et a tenté de soulager leur peine quotidienne.

Monsieur le Ministre, souhaitez vous combattre les reels fleaux qui mettent notre Société en danger ? Attaquez vous donc aux anti-depressuers qui quotidiennement transforment nos citoyens en zombies et qui coule notre caisse de maladie. Attaquez vous donc au moers alimentaires de notre pays qui creent des obeses a la chaine. Ceci serais un cobat judicieux et productif

J'aimerais clarifier un point qui revient souvent, la caisse de maladie ne rembourse absolument rien des medicaments incriminés, toutes les patients on sagement paye de leur poche

Je lance un appel a tout les laissés pour compte de la medecine moderne, a tout ceux qui souffrent et qu'on aide pas ou qu on ne veut pas aider, sachez qu il existe une alternative aux cochoneries chimiques qu on veut faire avaler tout en vous abruttissant histoire de vous faire taire, no brain, no pain

A tout mes freres de maladie! Courage ! On va les avoir !!!!

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Statut juridique
La loi sur les stupéfiants classe le cannabis parmi les drogues illégales, au même titre que l’héroïne, la cocaïne, etc. La culture, la détention, le commerce et la consommation de cannabis sont donc punissables et les forces de l’ordre doivent transmettre au Parquet toutes les affaires relatives au cannabis.

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http://www.lequotidien.lu/index.php/politique-et-societe/16035-cannabis-...

Le cannabis fait tout un foin
13/10/2010 08:24:00

Il a reçu la visite de la police dans son cabinet. Le médecin et député ADR a vécu une perquisition mais il s'y attendait. Il croit tellement en sa cause qu'il ne se fait pas trop de soucis pour l'avenir. En attendant d'être auditionné par les enquêteurs, début novembre, il organise sa manifestation de demain et reçoit la visite de nombreux journalistes…

De notre journaliste Geneviève Montaigu

Il n'attend pas la première question, saisit un journal qui se trouve étalé sur le canapé et le pose sur la table basse du salon. Il n'a pas encore levé les yeux vers son interlocuteur, ou à peine, qu'il pointe son longiligne index, sur une photo et un nom. «C'est William Courtney, un médecin américain qui sera là jeudi (NDLR: demain) pour la manifestation devant le ministère de la Santé. Ce médecin a guéri le cancer de sa femme avec du chanvre.» On commence fort.
Demain, il sera devant la Villa Louvigny pour manifester en faveur du cannabis à usage thérapeutique. Et en attendant, le Dr Colombera consulte, non pas à son cabinet d'Ettelbruck, mais au siège de la fraction ADR, rue de la Loge dans la vieille ville. Il n'arrête pas de donner des interviews depuis que la police a fait une descente chez lui, la semaine dernière, après la diffusion d'un reportage sur RTL Télé Luxembourg. Devant les caméras, il avoue prescrire du cannabis à certains de ses patients. «Ils ont pris huit dossiers», précise-t-il.
Lui sera entendu par la police début novembre. Les enquêteurs doivent d'abord interroger tous les témoins. Le médecin et député a dû interrompre de suite ses prescription de cannabis. De toute manière, il savait depuis juillet que cela lui pendait au nez.
Il va manifester devant le ministère mais il sait qu'il a joué «en zone grise», dit-il, en se référant à un règlement grand-ducal du 24 mars 1974 «qui dit que toutes les substances psychotropes doivent être soumises à une autorisation du ministère. Le tétrahydrocannabinol (NDLR: THC, principe actif du cannabis) doit être autorisé par le ministère pour prescription. Mais j'ai vu un autre règlement grand-ducal daté de deux jours plus tard, sur les stupéfiants. Il autorise l'usage du cannabis sous forme de résine ou de teinture et cela m'a donné l'idée de prescrire du cannabis que l'on trouve en pharmacie, aux Pays-Bas ou en Allemagne et provenant de la firme Bedrocan.»

«Le ministre mal conseillé»

Dans ce cas où est le problème? On attend la réponse d'autant que sa référence à la législation n'était pas très claire. «Dans le chanvre, il y a deux groupes. Le premier est appelé le groupe THC avec neuf cousins qui sont considérés comme psychotropes, psychoactifs et peuvent déclencher des états d'euphorie. Le deuxième groupe est celui des CBD qui ont des vertus anti-inflammatoires, immunitaires et protectrices du cerveau. Ce groupe ne contient pas de psychoactifs, c'est très important. Le conseiller du ministère s'est trompé quand il a déclaré à la télé qu'il y a dans la plante 62 substances psychoactives. C'est faux, c'est exactement le contraire.»
À partir de là, on ne l'arrête plus. Il détaille le processus de fabrication des médicaments à base de THC extrait de la plante. Et de conclure que toute la plante pourrait être utilisée telle quelle vu que le reste des substances qu'elle contient ne sont pas considérées comme psychoactives. «Mais le ministre est mal conseillé», soupire Jean Colombera.
Et lui mal renseigné sur la législation en vigueur, vu que sa pratique lui a valu une plainte et une descente de police. Mais en même temps, cette histoire alimente les nombreux sites qui traitent du sujet très actuel de l'usage des cannabinoïdes à des fins thérapeutiques. Celui de l'Union francophone pour les cannabinoïdes en médecine (UFCM), par exemple, a été créé par le Dr Colombera en avril dernier. Il est aussi le président de cette union fréquentée par des médecins de tous les horizons, fervents militants en faveur de l'usage du cannabis.
Car la liste des maladies que le cannabis peut soigner est longue. Le Dr Colombera en énumère des chariots pleins. Et ça va de l'épilepsie à la sclérose en plaques en passant par la prévention de certains cancers. Des pathologies lourdes que le cannabis peut contribuer à combattre, sinon à soulager.
La médecine par les plantes, on y croit ou on n'y croit pas. Mais demain, les manifestants dont on ignore combien sont attendus, viendront dire sous les fenêtres du ministère que le cannabis fait moins de dégâts que l'usage de certains psychotropes autorisés et remboursés.
Dans l'usage du cannabis, «tout est dans le dosage», fait observer le Dr Colombera. Là encore, il l'aurait largement dépassé. «Pour éviter au patient de faire des allers et retours aux Pays-Bas ou en Allemagne», précise-t-il. C'est sûr, l'usage sous forme de tisane ou d'inhalation demande une certaine quantité de marijuana. En bon médecin, il est contre le tabagisme et ne recommande pas de faire tourner le pétard.
L'usage du cannabis en médecine est une affaire sérieuse.

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Luxembourg/Un bilan des accidents de la route: Les résultats de 2009 s’annoncent plus négatifs
12/10/2010 15:10:00

Le 12 octobre, Claude Wiseler, ministre du Développemebt durable et des Infrastructures, a présenté la nouvelle campagne de sécurité routière "Gitt sichtbar". Lors de la conférence de presse, Claude Wiseler a également présenté un bilan des accidents de la route. En présence d’une baisse générale du nombre des accidents de la route et d’une stagnation au niveau du nombre des blessés graves, l’année 2009 a connu une recrudescence significative du nombre des personnes tuées sur la route, avec une augmentation de 37% par rapport à 2008.

L’objectif principal est de sensibiliser les piétons et les automobilistes aux risques d’accident pendant les mois d’automne et d’hiver lorsque les conditions météorologiques sont souvent mauvaises. Pendant ces mois, les piétons et autres usagers vulnérables de la route sont particulièrement exposés aux risques d’accident, notamment à cause de la mauvaise visibilité. "Le message est censé être clair et simple", a expliqué Claude Wiseler.

Voir et être vu
Il s’agit d’un côté d’encourager les piétons à se rendre visibles en utilisant des objets lumineux ou rétro-réfléchissants sur les vêtements, porte-documents, sacs et parapluies. De plus, les usagers vulnérables sont incités à porter des vêtements clairs ou de couleurs qui se distinguent des couleurs environnantes et de se déplacer face à la circulation sur les routes de campagne.

Un automobiliste aperçoit un piéton vêtu de vêtements foncés à une distance de 25 mètres, un piéton avec des vêtements clairs à 40 mètres et un piéton avec des accessoires réfléchissants à 140 mètres.

D’un autre côté, la nouvelle campagne de sécurité routière lance un appel aux automobilistes afin de redoubler leur attention vis-à-vis des usagers vulnérables, et plus particulièrement vis-à-vis des enfants, des personnes âgées et des joggeurs. Les automobilistes sont encouragés d’adapter leur vitesse, d’allumer les feux lorsque les conditions météorologiques l’exigent et de prendre en compte les erreurs potentielles des piétons dans la circulation.

La campagne durera du 13 au 27 octobre 2010. Le début de la campagne de sécurité routière coïncide avec la 3e Journée européenne de la sécurité routière, intitulée "on the move for safer roads in Europe" (En route pour des routes plus sûres en Europe).

Bilan des accidents de la route
Lors de la conférence de presse, Claude Wiseler a également présenté un bilan des accidents de la route. En 2008, les meilleurs progrès en termes de réduction du nombre des victimes de la route ont pu être enregistrés depuis le début du recensement en 1947. Ainsi le Luxembourg figure parmi les rares États membres de l’Union européenne qui ont réussi à atteindre l’objectif affiché par la Commission européenne de réduire le nombre des tués de la route de 50% à l’horizon 2010.

Les résultats de 2009 s’annoncent plus négatifs. En présence d’une baisse générale du nombre des accidents de la route et d’une stagnation au niveau du nombre des blessés graves, l’année 2009 a connu une recrudescence significative du nombre des personnes tuées sur la route, avec une augmentation de 37% par rapport à 2008.

À relever, qu’à côté de l’alcool au volant, la vitesse excessive reste une des principales causes présumées des accidents de la route et a été à l’origine d’un tiers des accidents qui se sont produits en 2009.

Un autre élément inquiétant du bilan 2009 constitue le nombre important d’usagers vulnérables impliqués dans des accidents de la circulation, qui représentent plus de 23% du nombre total des accidents recensés (motocyclistes, cyclomotoristes, cyclistes et piétons confondus). La part des piétons, victimes d’accidents de la route, est importante (10,32%). Un tué sur quatre est un piéton. La grande majorité des accidents dans lesquels sont impliqués des piétons surviennent en agglomération.

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