Cannabis Suisse:Le favori à la succession de Didier Burkhalter pense qu'il est temps d'adopter une nouvelle politique des drogues (illicites) en Suisse.

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Suisse Légaliser la cocaïne? Ignazio Cassis y songe

Le favori à la succession de Didier Burkhalter pense qu'il est temps d'adopter une nouvelle politique des drogues (illicites) en Suisse.

Ruth Dreifuss s'est engagée depuis longtemps dans la légalisation du cannabis. L'ancienne conseillère fédéral estime aussi qu'à terme, il faudra faire de même avec la cocaïne, afin de ne plus laisser ce marché en mains criminelles. Une position que partage Ignazio Cassis, le favori à la succession de Didier Burkhalter au Conseil fédéral, explique l'Aargauer Zeitung dans son édition du 5 septembre.

«Un marché régulé est la meilleure façon pour combattre la consommation abusive de drogues», estime celui qui est également un médecin spécialisé dans la prévention. A ses yeux, ce n'est que de cette manière que l'état peut connaître et atteindre les consommateurs et ajuster au plus près sa politique.

Peu de soutiens parmi ses pairs

La position du Tessinois tranche dans le milieu politique. «En les légalisant, les stupéfiants seraient banalisés», redoute la conseillère nationale Ruth Humbel (PDC/AG). Elle craint que la protection de la jeunesse ne soit également vidée de sa substance.

Sa collègue Andrea Geissbühler (UDC/BE) craint qu'avec une légalisation, les jeunes ne tombent encore plus facilement sous la coupe des trafiquants. «Si on peut avoir accès à ces substances à l'âge de 16 ou 18 ans, les dealers auront beau jeu de les vendre à très bas prix», s'alarme la présidente de l'association Abstinence Suisse. La policière ne croit pas qu'il soit possible d'éliminer le marché illégal, car il y a trop d'argent en jeu.
Une ligne qu'il assume.

Zappiste: La jeunesse est un temps pour l’expérimentation.
Consommer ne veut pas dire abuser !
Contrairement à ce que les policiers essayaient de faire croire pour intimider les jeunes et terroriser leurs parents ignares.

Si il y a trop d’argent en jeu c’est dû uniquement à la prohibition la policière devrait le savoir et les rispou !

En Uruguay les criminels ne peuvent pas rivaliser avec le prix au gramme du cannabis !

Qui pourrait croire qu’il est possible d’éliminer le marché illégal peu importe le produit ?

Ils devraient s’inquiéter des cigarettes au CBD dont les producteurs de tabac se servent pour remplacer le nombre de morts annuellement de leurs consommateurs et faire de nouveaux accros !

Même Maya Graf (Verts/BL), qui milite pour la légalisation du cannabis, ne veut pas faire d'amalgame avec la cocaïne. «Nous devons d'abord tirer les leçons avec le cannabis avant de décider ce que nous allons faire avec les autres drogues.» Elle ne veut pas que le sujet tombe dans le débat idéologique.

Zappiste: le problème ce n’est pas le produit qu’il soit licite ou non ni son degré de toxicité c’est la minorité de personnes avec prédispositions pour l’abus. Le problème c’est que ces personnes sont considérés comme des criminels, parce que leur produit intoxicant est illicite, et non comme des citoyens ordinaire ayant un problème de surconsommation, d’addiction. Ils ont besoin d’une aide immédiate et gratuite et non d’avoir un dossier criminel et être emprisonné !

Ignazio Cassis maintient sa position et, pour lui, la libéralisation du cannabis serait un premier pas très important sur le plan psychologique. «Ce produit est moins dangereux mais d'un point de vue pharmacologique, il a les mêmes effets que la cocaïne.»

(nxp)

Créé: 05.09.2017, 10h13

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