Coronavirus, alcool, tabagisme et cannabis : il est temps de dire la vérité !

Le coronavirus n’a tué, aujourd’hui, en France, qu’une quinzaine des nôtres, alors que le tabac en a tué 200 . L’alcool 120.

Coronavirus - Editoriaux - Santé - 25 mars 2020

Jean Costentin Docteur en médecine

Plus de 7.000 morts en Italie, plus de 4.000 en Espagne, plus de 1.000 en France, et certainement bien plus : voilà qui suffit à prendre la mesure du drame en cours.

Il urge de généraliser la prise de conscience de la gravité de la situation ; de la faire partager, afin que les précautions prises par la majorité de nos concitoyens ne soient pas annihilées par l’inconscience des réfractaires inconscients.

Si nous pouvons être tous infectés, il faut éviter de l’être simultanément afin que les plus atteints puissent être accueillis dans des lits de réanimation, en nombre inévitablement compté. Un ralentissement de l’épidémie permettra aussi d’attendre « les beaux jours » dont on peut espérer qu’à l’instar du myxovirus de la grippe, ils tempéreront l’agressivité du virus. Ce ralentissement donnera davantage de temps pour valider expérimentalement l’efficacité éventuelle de certains médicaments antiviraux ou antipaludéens et, enfin, d’attendre la conception d’un vaccin.

Ces banalités rappelées, il paraît plus original et non moins important de mettre en perspective ce qu’on redoute du coronavirus avec les méfaits que s’inflige la trop large fraction de notre population qui s’adonne aux drogues et toxicomanies.

Cet après-midi, l’employé d’un petit supermarché est sorti devant le magasin pour fumer une cigarette ; il a alors abaissé son masque de protection. Il parut surpris quand je lui dis : « Vous savez, le coronavirus n’a tué, aujourd’hui, en France, qu’une quinzaine des nôtres, alors que le tabac en a tué 200 ; comptez avec moi ; 75.000 morts par an, cela fait, pour chaque jour, 365 fois moins, c’est à dire 205. »

Et que font les pouvoirs publics contre ce fléau chronique ? Ils décident que les débits de tabac resteront ouverts pendant la période de confinement. Ignoreraient-ils que le poumon du fumeur est encore plus vulnérable que le poumon normal à l’agression virale ?

Même réflexion concernant l’alcool. Aujourd’hui, en France, ce ne sont pas 15 décès, comme pour le coronavirus, qu’on aura à déplorer de l’intempérance alcoolique, mais 120, soit 8 fois plus ; insistons : 45.000 décès annuels dus à l’alcool font, chaque jour, 123 victimes.

On peut espérer que les patients survivant au Covid-19 connaîtront un rétablissement quasi complet de leur santé (restitutio ad integrum). Ce ne sera pas le cas, tant s’en faut, pour les fumeurs ou les buveurs invétérés qui ne mourront pas de ces drogues, car de nombreux handicaps les affecteront, qui altéreront à des degrés divers leur « qualité de vie » et obéreront les comptes sociaux. Pourtant, comme pour les bureaux de tabac, la puissance publique a décrété que les cavistes resteront ouverts pendant la période de confinement.

Dit très crûment : « Pour ne pas trop vous “emmerbêter” pendant le confinement, vous pouvez fumer et picoler ! »

Le ministère de la Santé, complètement dans son rôle, a mis en garde contre l’usage des corticoïdes et des anti-inflammatoires non stéroïdiens, en cas de suspicion de coronavirus. Il a, par contre, omis d’avertir qu’en l’occurrence, le cannabis constituait une contre-indication manifeste en raison de ses effets dépresseurs de l’immunité. Le ministre qui, avant de l’être, était la figure de proue, à l’Assemblée nationale, du « cannabis thérapeutique », pour ne pas se contredire, cacherait-il cette contre-indication au million et demi de consommateurs de cette drogue prohibée ?

Une question à ce même ministre, qui a aussi beaucoup milité pour les « salles de shoot » : resteront-elles ouvertes pendant le confinement ? Et si oui, quelle case faudra-t-il cocher sur le laissez-passer pour justifier de s’y rendre ? « Déplacement pour motif de santé ? »

Commentaires

Il est temps de dire la vérité !

De ces un million et demi de consommateurs de cette drogue prohibée, en France.

Combien de morts aujourd’hui pour le cannabis seul, en France, Dr Jean Costentin ?
Cannabis seul car des franco ont la malsaine habitude de mélanger le cannabis au tabac.
Pour l’année ?
Versus
Les 75.000 morts par an dus au tabac, 200 par jour.
Les 45.000 décès annuels dus à l’alcool, 120 par jour.
Morts suite à des mois années de maladies.
L’alcool, drogue du violeur, est aussi responsable de milliers de surdoses, coma éthylique,
de consommateurs abuseurs qui se retrouvent aux urgences chaque semaine.

(La réduction des méfaits est une approche en santé publique
en vue de réduire les conséquences sanitaires, sociales et économiques nuisibles
de pratiques à risque comme la consommation de substances "illicites".)

Pour les substances illicites "la consommation" est une pratique à risque ?
C'est la criminalisation des consommateurs qui fait de ces substances illicites une pratique à risque !

Pour les substances licites "c'est l'abus" qui est une pratique à risque ?
La consommation de 2-3 verres de bières par jour
n'est pas une pratique à risque selon la suggestion d'Éduc'alcool !

Le cannabis médicinal est légal depuis 13 ans au Canada.
Des fleurs séchées et concentrés à haute teneur en THC.

Aucun décès !
Pas d’escalade, vers les d’opioïdes dû au cannabis.
Le plus grand problème c'est que le cannabis médicinal est hors de prix
pour la majorité de ceux qui pourraient en bénéficier.
Au Québec, des parents doivent cesser les traitements au cannabis CBD efficace
pour leurs enfants par manque d'argent.

Les médecins doivent reconnaitre leur responsabilité dans l’escalade des drogues licites:
Les opioïdes
Les antidépresseurs.
Les neuroleptiques (dits aussi antipsychotiques)
Les anxiolytiques (ou tranquillisants)
Les hypnotiques (ou somnifères)
Les stabilisants de l'humeur (dits aussi régulateurs de l'humeur, thymorégulateurs ou parfois normothymiques).

Médecins et chercheurs qui ne pouvaient pas dire que le cannabis était bénéfique pour la santé en France,
Car cela fait parti de: “présenter les stupéfiants sous un jour favorable”,
punissable d’une peine de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

L’article L.3421-4 du code de la santé publique interdit la provocation à l’usage ou au trafic de stupéfiants
ou de substances présentées comme telles, même si cette provocation est restée sans effet.
Ces faits peuvent être punis d’une peine de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.

(Rappelons que les médicaments d’ordonnance sont aussi les drogues licites
le plus souvent consommé accidentellement par de jeunes enfants.)

Certains de ces médicaments ont des effets secondaires indésirables comme : des idées suicidaires.
D’autres vous obligent à prendre plusieurs autres médocs pour atténuer
les effets dévastateurs du précédent.

Produits de pharmaceutiques qui sont très généreu$es
avec les médecins, à con$cience éla$tique,
qui les prescrivent à outrance et à répétition, créant des fléaux, la dépendance, des morts.

Lors d’une enquête caméra cachée un médecin a dit:
«si ce n’est pas moi qui leur donne une prescription ils vont aller en voir un autre !»
Donc y’a pas que lui qui est accros aux bakchich.

TÉMOIGNAGES
Parmi des témoignages de personnes vulnérables qui font la UNE
plusieurs prétendent que leur plus grand problème de dépendance est le cannabis.
Dans les premières lignes, le premier paragraphe.

Puis plus bas on peut lire:
qu’elles ont consommé et abusé de drogues dures comme l’alcool, des opiacés, stimulants, dépresseurs,
obtenus des médicaments d’ordonnance, se sont vendus, ont volé, menti, etc...

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