La plupart des médecins sont « mal à l’aise » d’intégrer le cannabis médical dans les régimes de traitement de leurs patients

la plupart des médecins se limitaient aux risques plutôt qu’à des pratiques de consommation sûres.
Une majorité de médecins disent qu’ils n’ont pas les compétences nécessaires pour conseiller adéquatement les patients sur l’utilisation potentielle du cannabis médical,

Sondage : La plupart des médecins sont « mal à l’aise » d’intégrer le cannabis médical dans les régimes de traitement de leurs patients

PAR NORML PUBLIÉ LE 4 MAI 2023

Ann Arbor, MI : Une majorité de médecins disent qu’ils n’ont pas les compétences nécessaires pour conseiller adéquatement les patients sur l’utilisation potentielle du cannabis médical, selon les données d’enquête publiées dans la revue Cannabis and Cannabinoid Research.

Des chercheurs affiliés à l’Université du Michigan à Ann Arbor ont interrogé 244 médecins sur leur volonté d’engager des discussions avec leurs patients au sujet du cannabis.

Conformément aux sondages antérieurs menés auprès de professionnels de la santé, la plupart des répondants se percevaient comme possédant « peu de connaissances et de compétences » en ce qui concerne la consommation de cannabis à des fins médicales. Lorsqu’ils discutaient de la question avec leurs patients, la plupart des médecins limitaient leurs conversations à celles impliquant des risques spécifiques au cannabis plutôt qu’à des pratiques de consommation sûres.

Seule une minorité des personnes interrogées reconnaissent avoir déjà recommandé de la marijuana médicale à leurs patients. Les médecins qui étaient prêts à le faire avaient tendance à être plus jeunes et étaient plus susceptibles d’avoir « suivi un cours formel sur le cannabis médical ».

Les auteurs ont conclu : « Le manque de connaissances a été le plus souvent cité comme raison de ne pas faire de recommandation de MC [cannabis médical]. ... Une plus grande intégration de la MC dans la médecine et l’éducation médicale est nécessaire pour maximiser les avantages et minimiser les risques de MC. »

De nombreux sondages auprès de professionnels de la santé – y compris des infirmières, des pharmaciens, des cliniciens et d’autres professionnels de la santé – révèlent que les professionnels de la santé ne sont pas suffisamment formés sur des questions spécifiques au cannabis médical. Les données d’enquête publiées en 2020 ont révélé que moins d’un patient sur cinq croit que ses fournisseurs de soins primaires connaissent suffisamment les problèmes de santé liés au cannabis.

Le texte intégral de l’étude, « Attitudes et pratiques des médecins concernant le cannabis et la recommandation de l’usage du cannabis à des fins médicales », est publié dans Cannabis and Cannabinoid Research.

Apparenté
» Sondage : la plupart des médecins sont « insuffisamment préparés » pour discuter des problèmes de santé liés au cannabis

PAR NORML POSTÉ LE 9 SEPTEMBRE 2021
https://norml.org/news/2021/09/09/survey-most-physicians-insufficiently-...

» Sondage : La plupart des patients manquent de confiance quant à la compréhension du cannabis par leur médecin
PAR NORML PUBLIÉ LE 25 FÉVRIER 2021

https://norml.org/news/2021/02/25/survey-most-patients-lack-confidence-a...

Commentaires

Ce sont les malades qui souffrent de ce « mal à l’aise » !

Ce sont les malades qui souffrent de ce « mal à l’aise » !

À moins d'être accros aux pots-de-vin des pharmaceutiques
qu'est que les médecins ont à perdre ?

« Mal à l'aise » de prescrire le cannabis sans dose ni surdose mortelle
« mais à l'aise » avec les médoc$ de pharmaceutique$ dangereux mortels addictifs, des fléaux mondiaux qu'ils prescrivent à pochetée et répétition pendant des années même si ils sont prouvés inefficaces.

Exemple: les jusqu'à 20 médoc$ par jour inefficaces prescrit à des enfants épileptiques souffrants et mourants pendant des années parce qu'il n'ont pas accès au mélange 1:1 de THC et CBD.

Soit dû à une légalisation partielle du thérapeutique de CBD seulement ou à son prix exagérément élevé pour la majorité des humains, des enfants et leurs parents, les obligeant à retourner aux médoc$ inefficaces mais remboursés.

Serment, Déontologie. Pour donner un semblant de justice ?
Moi j'utilise: "Serpents d'Hypocrite" !;O)

Un serment d’Hippocrate à la carte ?
https://www.genethique.org/un-serment-dhippocrate-a-la-carte/
Publié le 5 Nov, 2020
Synthèses de presse

Aux Etats-Unis, une version « alternative » du serment d’Hippocrate a été rédigée pour la promotion de 2024 de l’école de médecine de l’université de Pittsburgh. Un nouveau serment récité par les étudiants de première année, « ainsi qu’une version traditionnelle du serment d’Hippocrate, dans le cadre des activités d’orientation » de l’université.

La première version connue du serment d’Hippocrate remonte au cinquième siècle avant J.-C. Depuis, de nombreuses variantes ont été proposées et « il est devenu habituel pour les nouveaux étudiants en médecine d’écrire et même de réciter leur propre version ». La version proposée par les étudiants de Pittsburgh met l’accent sur la lutte contre les discriminations envers les minorités et fait promettre au médecin de « plaider en faveur d’un système de santé plus équitable, du niveau local au niveau mondial ».

Un serment d’Hippocrate à géométrie variable ?

Une pratique qui inquiète. La revue Academic Medicine avait publié en 2004 un article alertant quant au risque de « fragmentation et [de] confusion sur les valeurs éthiques de la profession médicale ».

Pour Laura Guidry-Grimes, professeur adjoint au département des sciences humaines médicales et de bioéthique de l’université de l’Arkansas, le risque est ailleurs. « Ma crainte est que trop souvent, la prestation de serment soit un rituel pour le plaisir du rituel, explique-t-elle. Les mots passent sur tout sans signification ni impact ».

Source : NPR, Sarah Boden (04/11/2020) – Photo : iStock

Serment d’Hippocrate de l’Ordre des Médecins Français :

Au moment d’être admis à exercer la Médecine ,
je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité .

Mon premier souci sera de rétablir , de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux , individuels et sociaux .

Je respecterai toutes les personnes , leur autonomie et leur volonté , sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions . J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies , vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité . Même sous la contrainte , je ne ferais usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité .

J’informerai les patients des décisions envisagées , de leurs raisons et de leurs conséquences . Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences .

Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me le demandera . Je ne me laisserai pas influence par la soif du gain ou la recherche de la gloire .

Admis dans l’intimité des personnes , je tairai les secrets qui me seront confiés . Reçu à l’intérieur des maisons , je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs .

Je ferai tout pour soulager les souffrances . Je ne prolongerai pas abusivement les agonies . Je ne provoquerai jamais la mort délibérément .

Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission . Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences . Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés .

J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité .

Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèles à mes promesses , que je sois déshonoré et méprisé si j’y manque.»

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