Un panel canadien demande un rôle plus important pour les Premières Nations dans l'industrie du cannabis

certaines Premières Nations ont été empêchées de participer à l'industrie «légale» du cannabis. Cette exclusion se poursuit aujourd'hui dans les pêcheries, la foresterie.
"Les Premières Nations ont raté d'importantes opportunités économiques, qui ne sont plus disponibles maintenant que le marché du cannabis est largement saturé."

Un panel canadien demande un rôle plus important pour les Premières Nations dans l'industrie du cannabis
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Par Matt Lamers , rédacteur international
26 juin 2023- Mis à jour26 juin 2023
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Image d'une enseigne de la Première Nation d'Alderville annonçant la vente de cannabis

Un panneau annonce la vente de cannabis par la Première Nation d'Alderville. (40 $ l'once)

Selon un rapport du Sénat canadien, certaines Premières Nations sont empêchées de participer à l'industrie légale du cannabis. (Photo de Matt Lamers)

Un comité sénatorial canadien exhorte le gouvernement fédéral à réviser la loi du comté sur la consommation de cannabis par les adultes afin de donner aux Premières Nations le pouvoir de réglementer leurs propres programmes de production et de vente.

C'est l'une des recommandations contenues dans un rapport récemment publié par le Comité sénatorial des peuples autochtones, qui a passé 2022 à examiner la mise en œuvre de la Loi sur le cannabis de 2018 et comment la fin de l'interdiction a affecté les peuples autochtones.

Le groupe de 14 sénateurs a entendu le témoignage de 29 témoins. ( MJBizDaily a rendu compte des audiences du comité l'année dernière.)

Le rapport du groupe d'experts donne un aperçu des défis auxquels sont confrontées les Premières Nations dans la réglementation ou la restriction du cannabis dans leurs réserves.

Le rapport a conclu que certaines Premières Nations ont été empêchées de participer à l'industrie «légale» du cannabis.

«Le comité a appris que cette exclusion se poursuit aujourd'hui dans les pêcheries, la foresterie et le marché du cannabis», selon le rapport du comité.

"Les Premières Nations ont raté d'importantes opportunités économiques, qui ne sont plus disponibles maintenant que le marché du cannabis est largement saturé."

Les 13 recommandations du rapport s'adressent au gouvernement fédéral du Canada et à un comité qui procède actuellement à son propre examen de la loi fédérale.

Le rapport du comité sénatorial indique que les Premières Nations ont besoin d'un plus grand soutien pour réglementer ou restreindre les activités liées au cannabis sur leurs terres.

À cette fin, le comité exhorte le gouvernement canadien à veiller à ce qu'un financement adéquat soit mis à la disposition des communautés autochtones pour le maintien de l'ordre et l'application des règlements autochtones liés au cannabis.

Le comité a également noté que les Premières Nations n'étaient pas incluses dans le cadre de partage de la taxe d'accise du Canada.

Le gouvernement fédéral a collecté des milliards de dollars en paiements d'accise dans le cadre de ce cadre auprès des producteurs légaux de cannabis et a redistribué la majeure partie de cette manne aux gouvernements provinciaux et territoriaux, mais rien aux Premières Nations.

« Un cadre de partage des taxes d'accise pour les Premières nations devrait être élaboré pour partager les revenus plus largement », soutient le rapport.

Avertissements ignorés

Le comité a également déclaré que le gouvernement fédéral avait ignoré de nombreux problèmes clés qui avaient été identifiés avant que le Canada ne légalise le cannabis récréatif en 2018.

Par exemple, au début de 2018, deux comités sénatoriaux examinant le projet de loi canadien sur la marijuana ont demandé des modifications importantes à la Loi sur le cannabis avant qu'elle ne devienne loi.

Le même comité qui a produit le nouveau rapport avait demandé au gouvernement de retarder la légalisation du cannabis afin de remédier à un "manque de consultation significative" avec les Premières Nations.

Le comité avait également recommandé que Santé Canada, qui est responsable des licences fédérales de cannabis, réserve au moins 20% des licences de production de marijuana aux communautés autochtones.

Le gouvernement n'a finalement pas accepté la recommandation.

Une analyse de MJBizDaily sur les résultats de la Loi sur le cannabis et de ses règlements a révélé que moins de 1 % des licences fédérales étaient détenues par des entreprises des Premières Nations.

Pour remédier à cela, le comité a exhorté le gouvernement fédéral à revoir les régimes d'octroi de licences de marijuana «afin d'augmenter le nombre d'entreprises autochtones à obtenir une licence en tant que producteurs de cannabis».

Le gouvernement répond

Les questions de MJBizDaily adressées au Cabinet du Premier ministre sont restées sans réponse.

MJBizDaily a demandé à Santé Canada comment il comptait augmenter le nombre d'entreprises de cannabis sous licence fédérale dans les réserves.

L'organisme de réglementation fédéral a déclaré qu'il s'engageait à soutenir la croissance "d'une industrie du cannabis diversifiée et inclusive".

« Dans le cadre de cet engagement, le ministère a pris des mesures ciblées pour aider les communautés autochtones intéressées dans leur participation à l'industrie du cannabis, y compris la création d'un service de navigation autochtone », a déclaré un porte-parole.

Le navigateur autochtone aide les demandeurs affiliés à des Autochtones tout au long du processus de demande de permis.

La réponse de Santé Canada à MJBizDaily est disponible ici .

Autres recommandations

Le comité sénatorial a également recommandé que :

Le comité nommé par le gouvernement qui examine actuellement la Loi sur le cannabis engage un dialogue constructif avec les peuples autochtones et propose des solutions aux problèmes soulevés liés à la compétence juridique, au maintien de l'ordre, à l'équité et à l'inclusion dans l'industrie ainsi qu'à la santé mentale et à la toxicomanie.

Le ministre de la Santé dépose un projet de loi modifiant la Loi sur le cannabis afin de permettre aux Premières Nations de réglementer la possession, la vente et la distribution de cannabis sur leurs terres.

Le gouvernement canadien convoque une réunion avec les Premières Nations ainsi que les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux pour résoudre les problèmes de compétence «afin de permettre aux Premières Nations d'exercer la place qui leur revient sur le marché du cannabis».

Que le gouvernement canadien mette en place des mécanismes législatifs pour l'application des règlements administratifs et autres lois relatives au cannabis par « tous » les services de police et pour s'assurer que les infractions connexes peuvent faire l'objet d'enquêtes et de poursuites efficaces.

Que le gouvernement canadien veille à ce qu'un financement adéquat soit mis à la disposition des communautés autochtones pour le maintien de l'ordre et l'application des règlements relatifs au cannabis.

La Gendarmerie royale du Canada – la force de police nationale du Canada – fournit un espace réservé aux services de police des Premières Nations pour qu'ils puissent suivre une formation d'expert en reconnaissance de drogues et que Sécurité publique Canada fournisse un financement supplémentaire aux services de police des Premières Nations.

L'agence gouvernementale Finances Canada travaille avec les Premières Nations pour identifier des options pour l'élaboration d'un cadre de partage de la taxe d'accise.

Finances Canada et Services aux Autochtones Canada, un ministère gouvernemental, travaillent avec les communautés autochtones pour établir une agence dirigée par les Premières Nations pour soutenir leur participation à l'industrie du cannabis.

Santé Canada et l'Agence du revenu du Canada travaillent avec les peuples et les communautés autochtones pour entreprendre un examen de leurs processus de demande pour toutes les licences liées au cannabis et rendre compte des conclusions d'ici décembre 2023.

Services aux Autochtones Canada couvre le coût du cannabis à des fins médicales dans le cadre du Programme des services de santé non assurés.
Le gouvernement canadien travaille avec les producteurs de cannabis pour s'assurer que le produit est disponible pour une couverture médicale dans le cadre des services de santé non assurés de Services aux Autochtones Canada.

Santé Canada et Services aux Autochtones Canada travaillent avec les communautés autochtones pour établir et financer une stratégie de recherche sur le cannabis et ses effets sur les peuples autochtones.

Santé Canada et Services aux Autochtones Canada financent l'élaboration et la mise à jour d'informations de santé publique dirigées par des Autochtones sur le cannabis.
Le rapport est disponible ici .

https://sencanada.ca/content/sen/committee/441/APPA/reports/Cannabis_Rep...

Matt Lamers peut être contacté à matt.lamers@mjbizdaily.com .

Commentaires

Santé Canada le pire obstacle/danger pour la Santé publique

Santé Canada* antiscience le pire obstacle/danger pour la Santé publique

Nous sommes une institution fédérale qui fait partie du portefeuille de la Santé

En théorie: Santé Canada a pour mandat d'aider les Canadiens à conserver et à améliorer leur santé.

En parole: Santé Canada s'assure d'offrir des services de santé de grande qualité,
et cherche à réduire les risques pour la santé.

FAIT: Ne pas rembourser le cannabis thérapeutique prouvé efficace suite à des recherches sur des humains,
ne réduit pas les risques pour la santé des canadiens, ni des enfants épileptiques souffrants et mourants !

Danger/Boulet Canada a perdu toute crédibilité en ce qui concerne le cannabis
avec ses mensonges comme prétextes pour ne pas le rembourser.

Rappelons que santé Canada, en 2023, affirme toujours et à tort
sans recherches sur des humains double aveugle pour les appuyer que:

« Effets du cannabis sur la santé »
Les effets peuvent se faire sentir dans les secondes ou les minutes après avoir fumé,
vaporisé ou ‘dabbé’ du cannabis. « Ces effets peuvent durer jusqu’à 24 heures ».

Si vous consommez du cannabis sous forme d'aliment ou de liquide,
les effets peuvent apparaître de 30 minutes à 2 heures après la consommation,
« et durer jusqu'à 24 heures ».

Il y a une différence entre effets ressentis apparus après quelques secondes minutes
ou de 30 minutes à 2 heures après la consommation, et résidus fantasmes d'effets jusqu'à 24 heures !

Ce qui serait un bienfait économique pour le thérapeutique non remboursé et le récréatif !

Ou si c'était pour un médoc de pharmaceutique$ dangereux mortel à dépendance Très Forte !

Je serais le premier à acheter hors Québec des fleurs et concentrés de cannabis à jusqu'à 24 h d'effets !;O)))))

C'est la gueule de bois qui a des effets néfastes ressentis jusqu'à 24 heures après consommation/abus !

Autre mensonge de danger Canada réfuté par la science:
Les autres effets à long terme associés à l’inhalation de la fumée de cannabis
« qui sont semblables aux effets associés à l’inhalation de la fumée de tabac ».

(Une affirmation et non une possibilité, selon leurs experts en sondages d'opinions peu fiables. Corruptibles ?)

Alors que les effets ne sont absolument pas comparables à ceux du cannabis non mortel !
Ni le nombre de décès annuels: plus de 45 000 morts pour le tabac et Zéro pour le cannabis seul !

Aucune mort directe ni cancer des poumons pour cannabis seul en:
8 000 ans d'usages
Thérapeutiques, récréatifs, alimentaires/agricoles, économiques;
100 ans de prohibition avec des produits non réglementés;
22 ans de thérapeutiques efficace légal au Canada en Californie et au Colorado;
récréatif légal depuis 2012, en commençant par le Colorado. Depuis 2018 au Canada.

« Le principal fléau de l'humanité n'est pas l'ignorance, mais le refus de savoir. »

Un simple coup d’œil aux nombreuses études existantes montre que les dangers du tabac ne sont absolument pas comparables à ceux du cannabis. En fait, une étude aussi récemment effectuée qu’en 2012 suggère que les fumeurs de cannabis de longue date pouvaient voir leurs fonctions pulmonaires augmenter légèrement, par rapport à des fumeurs de tabac et même à des non-fumeurs

Le seul préjudice attesté dont conviennent tous les scientifiques est l'irritation pulmonaire chronique,
chez les « consommateurs excessifs » et non « les consommateurs occasionnels » qui est une forme de bronchite.
Il n'y a toujours pas de preuve en 2023 que cette substance peut causer le cancer des poumons.

Est-ce qu'un patient à qui on a prescrit la moyenne de 2 g de fleurs par jour, peu importe le taux de THC,
est considéré comme un consommateur excessif ou régulier Vs un consommateur de récréatif ?
Coté dangerosité pour la santé ?

Société canadienne du cancer
https://cancer.ca/fr/

Le cancer du poumon est la principale cause de décès par cancer au Canada.

L'usage du tabac est le principal facteur de risque modifiable de maladie et de décès au Canada
et plus de 45 000 décès au Canada sont dus au tabagisme chaque année.
Environ 75 % des décès par cancer du poumon au Canada sont dus au tabagisme.
Fumer du tabac augmente le risque de cancer du poumon et d'au moins 15 autres cancers .

Le tabagisme est le principal facteur de risque de maladies et de décès évitables au Canada.
Renseignez-vous sur notre travail de plaidoyer dans la lutte antitabac .

https://www.quebecsanstabac.ca/je-minforme/tabac-toutes-formes/types-fum...
La fumée de tabac a des répercussions sur les fumeurs et leur entourage.

Elle affecte ces derniers de façon directe, au moyen de la fumée primaire
lorsque les fumeurs consomment du tabac,
et de façon indirecte, avec les fumées secondaire et tertiaire
lorsque leurs proches inhalent les substances chimiques
présentes dans l’air ou imprégnées dans/sur les surfaces.

L'industrie du tabac tue légalement journalièrement et cause de nombreux cancers acceptables évitables !
Les gouvernements laissent ces industries continuer de faire des profits rendre malade et tuer
même si ils poursuivent ces industries qui leur doivent des MILLIARD$ en méfaits.

14 MILLIARDS dû au Québec.
Tabac qui cause 13 000 morts annuelles, 35 par jour, plus d'une par heure,
et nous coute 3,8 MILLIARD$ en méfaits par an pour 13 % de fumeurs.
Tabac qui rapporte environ 600 000 $ en taxes annuelles !

Comme le répète souvent avec humour Jean-François Lisée:
Le Québec aurait besoin d'un économiste !;O)))

* La présentation de drogue nouvelle (PDN) de Santé Canada est le processus par lequel les nouveaux médicaments sont approuvés et contrôlés par l'Autorité canadienne de la santé avant d'entrer sur le marché canadien . Au Canada, les nouveaux médicaments sont réglementés en vertu de la partie C, division 8 du Règlement sur les aliments et drogues.

22 ans de cannabis thérapeutique prouvé scientifiquement efficace légal au Canada.
Et danger boulet Canada refuse de reconnaitre les faits bienfaits scientifiques et de le rembourser.

Santé Canada réprime les mots « soda » et « cola » sur les étiquettes de cannabis
considérés comme potentiellement attrayants pour les jeunes, car ils font généralement référence à une boisson gazeuse.

Danger Canada ne réprime pas les mots ni les images attractives "artistiques"
sur les cannettes et bouteilles d'alcool ?

Santé Canada a déclaré que l'opioïde (fentanyl) était impliqué dans 76% de tous les
décès par surdose, bien qu'un nombre croissant de décès par surdose impliquent plus d'une substance.

Plus d'une substance mortelle ! Zappiste

Rappelons que les médecins psychiatres sont responsable des surprescription$
à pochetée et répétition, $urconsommation des médicament opioïdes qui ont rendu des malades dépendants !

Médecins/psychiatres qui violent à sec les malades et leur serment "De tout faire pour soulager la souffrance".

Au Québec depuis 2018 les Caq sont responsable complice de l'augmentation des surdoses mortelles de fentanyl
avec la mise en contact des adultes de adultes légaux 18-21 ans avec les organisations criminelles
aux nombreux produits dangereux mortels à dépendance Très Forte comme l'alcool protégé incité banalisé.

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