Sur la scène internationale, 2008 est l'année ou la Commission des stupéfiants de l'ONU doit se rencontrer à Vienne pour constater l'échec de la lutte antidrogue mondiale. Cette rencontre au sommet sera-t-elle l'occasion de réévaluer la politique actuelle de prohibition, ou au contraire de poursuivre celle-ci de plus belle? Parions que la délégation canadienne nous fera encore honte, en faisant sienne la ligne dure préconisée par l'administration Bush aux États-Unis.
L'Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) – en réalité presqu'entièrement financé par les États-Unis et peu représentatif de la communauté internationale – se réjouit de la décision du gouvernement canadien d'octroyer 27 millions à la lutte antidrogue, sur un budget total de « reconstruction et de développement » de 200 millions $.
Alors que la Convention unique de 1961 n’avait en matière pénale qu’une valeur incitative, la Convention des Nations Unies contre le trafic illicite des stupéfiants et des substances psychotropes (Convention de 1988) [1] rend contraignante l’adoption de mesures pénales :
Alors que la Convention unique de 1961 visait en priorité les substances d'origine naturelle, la Convention de 1971 sur les substances psychotropes (Convention de Vienne) [1] s’en est prise
L’idée de réduction de l’offre de stupéfiants à la source, par l'éradication des cultures illicites, apparue dans le Protocole de New York de 1953, a été reprise dans la Convention unique sur les stupéfiants de 1961:
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