15 h d’attente aux urgences à Montréal : une famille part faire traiter son fils en Ontario
du Tylenol toutes les six heures pour soulager la douleur, selon la famille.
15 h d’attente aux urgences à Montréal : une famille part faire traiter son fils en Ontario
Une femme est entourée de ses jeunes et grands fils, dont l'un tient une potence pour intraveineuse.
Niki Lianos (au centre) dit avoir conduit pendant trois heures afin d'emmener son fils Christos (à droite) aux urgences à Kingston, en Ontario.
PHOTO : AVEC LA PERMISSION DE NIKI LIANOS
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Radio-Canada
Publié hier à 12 h 14
Un homme a dû se faire emmener par sa famille à l’hôpital de Kingston, en Ontario, après avoir attendu 15 heures aux urgences à Montréal pour traiter une appendicite.
Christos Lianos, âgé de 20 ans, a commencé à ressentir d'importantes douleurs abdominales et une forte fièvre le mois dernier. Il se sentait mal depuis quelques jours, mais son état s'est aggravé dans la nuit du 14 juin.
Il a alors appelé ses parents, résidents de Kingston, qui l’ont intimé de se rendre à l’hôpital au plus vite, craignant une appendicite.
Au cours des 15 heures suivantes passées à l'hôpital, qui fait partie du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), les infirmières l'ont examiné deux fois pour évaluer ses symptômes et lui ont donné du Tylenol toutes les six heures pour soulager la douleur, selon la famille.
Sa mère, Niki Lianos, dit alors avoir perdu patience et avoir crié après l'infirmière, affirmant que si elle avait su qu'ils attendraient aussi longtemps, ils seraient retournés à Kingston pour faire soigner son fils.
L'infirmière lui a alors répondu de l'y conduire. Après trois heures de route jusqu’à l’hôpital Royal Victoria, la famille a appris que l'appendice de Christos s’était rompu.
« Si j'étais rentré chez moi ou si j'étais resté je ne sais combien de temps dans cette salle d'attente, qu'est-ce qui aurait pu m'arriver ? »
— Une citation de Christos Lianos
M. Lianos est resté à l'hôpital pendant une dizaine de jours, principalement dans l'unité de soins intensifs.
Un égoportrait de Christos couché dans un lit d'hôpital
Christos Lianos est en convalescence, mais sa mère veut mettre les gens en garde contre les délais d'attente dans les hôpitaux de Montréal.
PHOTO : AVEC LA PERMISSION DE NIKI LIANOS
Nous avons pris le risque et c'est le plus grand risque que nous ayons jamais pris dans notre vie parce que [son appendice] aurait pu rompre sur la route, dit Niki Lianos. Qu'aurions-nous fait alors ?
Elle veut maintenant mettre en garde les gens contre les temps d'attente dans les hôpitaux de Montréal et le danger que ceux-ci peuvent représenter.
De nombreuses cliniques sont fermées ou ont des horaires réduits pendant l'été, explique la Dre Judy Morris, présidente de l'Association des médecins d'urgence du Québec (AMUQ). De ce fait, beaucoup plus de personnes se rendent aux urgences pour y recevoir des soins et repartent ensuite sans avoir été examinées.
Ces patients peuvent être des bombes à retardement parce qu'ils partent alors qu'ils pourraient avoir quelque chose de grave , dit-elle.
L’hôpital était débordé, selon le CUSM
Le service d’urgence du site Glen était pourtant doté de tout le personnel nécessaire le soir du 14 juin, selon la porte-parole du CUSM, Rebecca Burns.
Deux médecins travaillaient dans la nuit du 14 au 15 juin, affirme-t-elle dans un courriel, et trois médecins travaillaient pendant la journée suivante, ainsi qu'un coordinateur médical, ce qui correspond aux effectifs habituels.
Cependant, le 14 juin, le service des urgences avait atteint 197 % de sa capacité, et plus de 30 patients de la veille n'avaient pas encore été examinés.
Ces patients étaient prioritaires ou se trouvaient là depuis plus longtemps, précise la porte-parole. Le lendemain, le taux d'occupation du service des urgences a oscillé autour de 200 %, avec un pic à 225 %.
La situation ne s'est pas améliorée avant la nuit suivante, dit Mme Burns. Il est difficile de fournir des soins optimaux dans de telles circonstances, même en travaillant avec une efficacité maximale.
À lire aussi :
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Urgences et soins intensifs sous surveillance cet été au Québec
Un patient recevra un appel du service des urgences s'il quitte les lieux sans avoir vu un médecin au préalable, a-t-elle précisé.
Il ne s'agit pas d'un appel pour être vu par un médecin, mais d'un protocole pour s'assurer que le patient a pu recevoir des soins ou, si nécessaire, être réorienté vers une clinique.
Près d’un patient sur huit a quitté le centre sans avoir été vu au cours de cette période particulière.
Nous avons en moyenne 130 visites par jour. Par conséquent, nos infirmières rappellent en moyenne 17 patients par jour, dit Mme Burns.
Nous appelons trois fois si le patient n'est pas joint immédiatement, puis nous envoyons une lettre si l'infirmière estime que le patient a besoin de suivre le résultat d'un test sanguin ou radiologique.
Avec les informations de Sara Eldabaa














Québec système de santé aussi lamentable en 2023
Québec système de santé aussi lamentable en 2023
« S’il y a un domaine dans lequel le Québec est lamentable, c’est bien celui de la santé», a lancé François Legault.*
Médecine au Québec: On est passé de 2 Tylenol et retournes chez toi
à 2 Tylenol toutes les 6 heures et va te faire soigner en Ontario !
Retournez chez-vous, priez, croisez les doigts
et/ou faites des tartelettes portugaises, dansez le Oragio:
https://www.youtube.com/watch?v=yNJUtkh-pIQ
Oragio // Rod le Stod & Horacio Arruda // Danse de confinement - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=PT5nUJgu1pU
Les Folies de la COVID-19 | Compilation Mars 2020
Le ministre caquiste Pierre Fitzgibbon lors d'une beuverie n'a pas respecté les, SES consignes,
parce qu'il avait les moyens de payer les amendes, salées ou non !
Comme Trump Legault l'autoproclamé dealmaker a pardonné à son pote multimillionnaire fautif !
Plus sympa avec son pote alcoolo/robineux qu'avec les adultes légaux de 18-21 ans
consommateurs de cannabis qu'il a criminalisé et mis en contact avec les hommes d'affaires, autres dealmakers,
des organisations criminelles en 2018 leur fournissant plus de 80 MILLION$ non taxés annuellement !
80 MILLION$ par années c'est 8 MILLIONS de taxes en cadeau au marché organisé avec la mise en contact !
MILLION$ enlevés à la SQDC, au peuple du Québec, à une aide immédiate et gratuite,
la prévention, la recherche sur des humains pour devenir LE leadeur mondial, l'utopie de Tonton Carmant,
et même la répression !
Rappelons nous que le Québec a été aussi lamentable lors du COVID.
Nous avons été #1, eu plus de morts COVID à un moment donné, que toutes les provinces et territoires réunis !
Pour se distinguer !?
*« S’il y a un domaine dans lequel le Québec est lamentable, c’est bien celui de la santé», a lancé François Legault.
La CAQ promet un médecin de famille à tous d’ici 12 mois. 4 août “2012”. Il y a 11 ans !
Une des promesse électoralistes non tenu de Legault et ses marionnettes à gaines
“Anti science & Anti Justice Égale Pour Tout Le peuple Du Québec”
Une promesse électoraliste pour les Croyants Aveugles Québécois même si impossible à tenir ?
Parce que: À l’impossible les promesses électoralistes mensongères le nul même réélu n’est tenu.
Rappelons que les ministres élus qui se sont voté une augmentation de salaire de 30 000 $ par année
peuvent se payer les hôpitaux, soins de santé privés ici et dans d'autres pays, le cannabis thérapeutique, etc. !
Uruguay:
https://onpassealacte.fr/initiative.jose-mujica-president-de-l-uruguay-a...
"José Mujica, président de l'Uruguay, a décidé de verser 90 % de son salaire de chef d'état à des œuvres caritatives
et de vivre avec le salaire moyen de son pays."
Notamment en faveur de l'aide au logement.
« On m'appelle le président le plus pauvre, mais je ne me sens pas pauvre. Les pauvres sont ceux qui travaillent uniquement pour avoir un style de vie dépensier, et qui en veulent toujours plus… »
https://www.youtube.com/watch?v=YBzb7Ce3PtQ
Smoking Weed with, in front of the President of Uruguay Part 1
https://www.youtube.com/watch?v=xQBXQxunVaY Part 2
L'Uruguay se prépare pour la première exportation de marijuana médicale
https://www.youtube.com/watch?v=WVDkVZX0B40
24 avr. 2019
Une usine de marijuana au milieu de la campagne uruguayenne se prépare à exporter sa première récolte alors que six tonnes de la plante verte se préparent à atterrir sur les marchés médicaux à travers l'Europe, le Canada et l'Australie.
(Rappelons que votre gouvernement qui s'est payé une augmentation de 30 000 $ par année
n'a donné que 12 000 $ aux organismes qui fournissent de l'aide alimentaire et plus
dont les besoins ne cessent d'augmenter exponentiellement chaque année.
Organismes qui fonctionnent grâce au bénévolat avec des humains qui gagnent moins de 100 000 $ par année !)
CANNABIS - L’INSUPPORTABLE CROISADE DE GÉRARD DELTELL
https://plus.lapresse.ca/screens/3eb8bede-eda5-41fd-8fa8-2a96c37463a7%7C...
(Deltell un cannaphobe que Legault un autre cannaphobe conservateur a aidé à se faire réélire ! Zappiste)
MICHEL MORIN
AVOCAT, AUTEUR DE L’ESSAI Ô CANNABIS
Si l’on en croit ce qu’a affirmé le député fédéral Gérard Deltell sur les ondes du 98,5 au lendemain de la légalisation du cannabis récréatif, le Canada serait le premier endroit au monde à rendre légale cette drogue abjecte après le Paraguay. Sous-entendu : à part un petit pays sans importance, aucune nation qui se respecte n’a osé emprunter cette dangereuse avenue. Ainsi, on pénètre en territoire inconnu et on risque de le regretter amèrement.
Outre cette gênante confusion (c’est l’Uruguay qui a légalisé le cannabis, et non le Paraguay), M. Deltell ignore ou fait semblant d’ignorer que les expériences de légalisation vont bon train chez nos voisins américains. Déjà, neuf États ont mis en place l’initiative. Si on juge l’arbre à ses fruits, on est en droit de penser que l’expérience est positive : six autres États sont en effet sur le point de légaliser à leur tour la substance. Si on ajoute les 13 États ayant décriminalisé, ce sera bientôt plus ou moins la moitié des Américains qui vivront dans des États où le cannabis ne fera plus figure de hors-la-loi. Non, nous n’entrons pas ici dans un territoire inexploré.
Se fiant à l’opinion d’un intervenant de la profession médicale, M. Deltell nous ressert dans cette entrevue le mythe voulant que le pot détruit les cellules du cerveau en plus de répéter l’inépuisable argument du cerveau-qui-se-développe-jusqu’à-25-ans.
(Considérant que les adolescents consomment de toute manière malgré la prohibition, on ne devrait même pas inviter l’argument du cerveau en développement au débat sur la légalisation mais, bon, puisqu’il faut, semble-t-il, en parler…)
Mis à part le cortex orbi-frontal, le cerveau d’un ado est entièrement développé. Qu’est-ce qui peut affecter le développement de cette région précise ? Plusieurs facteurs en tête, parmi lesquels on retrouve l’alcool.
S’improvisant expert de la question, le professeur Deltell affirme sans sourciller que, non, l’alcool n’affecte pas le cerveau ! Il faut le faire, non ?
Pendant qu’on y est, voici une liste non exhaustive de ce qui affecte aussi le développement du cerveau : la mauvaise alimentation, le stress, l’environnement, etc.
Et le cannabis ? Peut-être bien, mais nous n’avons que des hypothèses et des études contradictoires. Il n’y a pas encore de résultats d’études longitudinales*, mais tout indique qu’un usage modéré n’affecterait en rien le développement du cerveau. Et quand bien même ce serait le cas, il faut rappeler cette évidence qui échappe à Gérard Deltell : la légalisation n’est pas un encouragement à l’usage, mais un moyen de mieux l’encadrer.
LE MENSONGE DE L’ESCALADE
Toujours au chapitre des mythes longtemps entretenus au sujet du cannabis, il y a la célèbre théorie de l’escalade voulant que le pot soit un « gateway drug » vers la consommation de drogues plus nocives. On ne compte plus les études qui démontent ce mythe. Affichant une désinvolture sidérante à l’égard des faits, notre député fédéral jure que le pot conduit tout droit aux drogues dures. C’est un mensonge.
Commentant au passage l’expérience du Colorado, M. Deltell a proféré durant l’entrevue d’autres mensonges éhontés, prétendant qu’on observait là-bas une hausse affolante de la consommation de marijuana. Rien n’est plus faux. Sondage après sondage, on note une stabilité chez les usagers et même une légère baisse chez les jeunes. Tendances qui ressemblent d’ailleurs à celles enregistrées dans les autres États ayant légalisé le cannabis.
Prophétisant des lendemains apocalyptiques, le fils spirituel de Stephen Harper s’entête à affirmer que notre belle jeunesse, jusque-là tellement méfiante de cette herbe maudite (haha !), s’abandonnera désormais à son usage sur une base quotidienne. Trépignant à la façon d’un Gargamel obsédé par sa haine des Schtoumpfs, M. Deltell exprime ouvertement son indignation de bon père de famille : Trudeau banalise le pot, mes amis !
M. Deltell a-t-il seulement lu la Loi fédérale sur le cannabis et les lois québécoises encadrant le cannabis ? Sait-il que leurs objectifs premiers sont de maximiser les efforts en matière de santé et sécurité publiques ? Que d’importants budgets, autant au fédéral qu’au provincial, seront consacrés à de vastes campagnes de prévention et d’éducation ? Que la promotion et la publicité du cannabis sont à toutes fins pratiques interdites ? Que de nouvelles dispositions de notre Code de la sécurité routière viennent accroître les pouvoirs d’intervention policière afin de mieux déceler les conducteurs sous l’influence de la drogue ?
Je ne sais pas ce qui m’afflige le plus en entendant les propagateurs de peur comme M. Deltell : le contenu trompeur de leurs interventions ou le fait qu’on leur accorde encore de l’espace médiatique.
* Études longitudinales dans lesquelles nous contrôlons le développement cognitif préalable.
La professeure Natalie Castellanos-Ryan,
de l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal
et chercheuse spécialisée en prévention de la dépendance au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine:
Elle s’en prend aussi à un mythe persistant, qui est directement dans son champ d’expertise, en l’occurrence le développement cognitif : « C’est vrai que le cerveau se développe jusqu’à 25 ans, mais il n’y a aucune preuve scientifique que de consommer du cannabis présente quelque risque que ce soit pour le développement cognitif après l’âge de 17 ans.»
C’est très clair dans la littérature scientifique et les études longitudinales dans lesquelles nous contrôlons le développement cognitif préalable.
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