Près de 75% des Français prendrait régulièrement des médicaments psychotropes
Zappiste: Ils n'utilisent pas fléau ni drogue pour ces médocs mais "spécialités pharmaceutiques" !
Une consommation excessive, qui placerait ces spécialités pharmaceutiques
juste après le tabac et l’alcool,
et un peu avant le cannabis
sur l’échelle des produits entraînant une dépendance.
Pas surprenant que ces drogués aux produits pharmaceutiques chimiques (tranquillisants, somnifères, antidépresseurs, neuroleptiques… ), utilisés dans un cadre thérapeutique pour traiter certains troubles mentaux, banals ou graves, soient contre la légalisation du cannabis !
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Dépendance : les psychotropes, une drogue comme les autres ?
Prés d’un français sur trois prendrait régulièrement des médicaments psychotropes. Une consommation excessive, qui placerait ces spécialités pharmaceutiques juste après le tabac et l’alcool, et un peu avant le cannabis sur l’échelle des produits entraînant une dépendance. C’est ce que révèle une expertise collective de l’Institut national de la santé et de la recherche Médicale (Inserm), réalisée à la demande de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT).
Médicament agissant directement sur le système nerveux central pour modifier certains processus cérébraux, les psychotropes (tranquillisants, somnifères, antidépresseurs, neuroleptiques… ) sont surtout utilisés dans un cadre thérapeutique pour traiter certains troubles mentaux, banals ou graves, mais aussi pour soulager la douleur. Plus inquiétant, en raison de leurs propriétés psychoactives, ces spécialités pharmaceutiques sont détournées de leur usage médical et font l’objet de trafic comme les drogues illicites. A terme, elles peuvent entrainer des dépendances lorsque leur consommation est chronique ou abusive.
Afin d’obtenir un état des lieux de la consommation des médicaments psychotropes en France et d’en connaître l’impact sur notre santé, la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) a demandé à 11 experts de l’Inserm, issus de domaine aussi varié que la pharmacovigilance, la sociologie, la toxicologie, ou l’épidémiologie, de faire une méta-analyse à partir de plus 1 100 publications scientifiques.
Les premiers résultats montrent qu’un peu plus d’un français sur cinq a pris au moins un psychotrope au cours de l’année dernière. Par ailleurs, plus de 18 millions de nos concitoyens, soit 30 % de la population, ont déclaré avoir déjà au cours de leur vie testé ce type de traitement. Avec de tels chiffres, la France est le pays d’Europe le plus consommateur. Par ailleurs, les experts ont constaté que les femmes étaient les premières dépendantes. Leur prédilection va aux antidépresseurs et aux anxiolytiques.
Dans leurs conclusions, les experts ont souligné l’importance de la pharmacodépendance liée à la prise de psychotropes, qui est d’autant plus inquiétante en raison de la surconsommation en France de ce type de traitement. Actuellement, si le tabac et l’alcool restent les produits addictifs les plus prisés, les psychotropes arrivent en troisième position, juste avant le cannabis. Afin d’enrayer ce processus, qui mène aux détournements thérapeutiques et aux trafics, il est donc nécessaire de réglementer plus fermement la prescription et la délivrance de ce type de médicament…
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