Le Québec dépend presque totalement des hydrocarbures produits à l’étranger. La fuite de capitaux annuelle de plusieurs milliards de dollars qui en découle nous appauvrit collectivement. Mais puisque les plantes absorbent le CO2 durant leur croissance, l’énergie produite avec la biomasse a le potentiel de réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Malheureusement, les biocarburants produits localement à base de maïs ne sont aucunement écologiques (voir à cet effet la mise en contexte de la section 6.3).

Les instruments du droit de l’environnement signés en temps de paix — comme la Convention sur la diversité biologique — conservent théoriquement toute leur validité en temps de guerre. En cas de conflit international, les instruments disposent d’une « présomption d’applicabilité » entre belligérants, qui provient de « l’impossibilité à diviser ces conventions multilatérales en des relations bilatérales. »