Faut-il revoir l’âge légal de consommation du cannabis au Québec ?

cette réglementation a involontairement poussé les jeunes adultes à se rapprocher du marché illicite, où ils rencontrent le crime organisé et des revendeurs douteux qui vendent des produits présentant des taux de THC excessivement élevés

Faut-il revoir l’âge légal de consommation du cannabis au Québec ?

Published 1 an ago on 19 février 2024
By Aurélien BERNARD

Âge du cannabis légal au Québec

Plus de quatre ans se sont écoulés depuis que le gouvernement du Québec a proclamé sa décision de fixer l’âge légal de la consommation de cannabis à 21 ans, en invoquant la prudence comme principe directeur.

Le relèvement de l’âge légal visait ostensiblement à dissuader les jeunes adultes, âgés de 18 à 21 ans, de s’adonner à la consommation de cannabis. Dans Le Journal de Montréal, un Québécois se pose la question de savoir si cette interdiction est toujours justifiée.

L’essor des marchés illicites et de la consommation à risque

Selon Francis Boucher, conseiller en communications à Montréal, cette réglementation a involontairement poussé les jeunes adultes à se rapprocher du marché illicite, où ils rencontrent le crime organisé et des revendeurs douteux qui vendent des produits présentant des taux de THC excessivement élevés.

« L’époque où l’on achetait de l’herbe en vrac est révolue ; au lieu de cela, nous nous trouvons au milieu d’un marché inondé d’emballages tape-à-l’œil arborant des motifs tels que des dragons enflammés et des personnages d’anime » décrypte-t-il.

Un des ses points d’inquiétude est l’émergence des wax pens à forte concentration de THC, qui ont gagné en popularité auprès des jeunes consommateurs québécois. En limitant l’accès aux circuits légaux, la province les oriente involontairement vers des modes de consommation et des produits plus risqués.

« C’est comme si on privait les gens de l’accès au bon vin et qu’on attendait d’eux qu’ils ne recherchent pas d’autres produits plus alcoolisés auprès de sources illicites » dit-il en substance.

Répondre aux préoccupations en matière de santé publique
Pour lui, cette approche réglementaire favorise des relations malsaines entre les jeunes adultes et les revendeurs du marché noir, qui tirent profit de leur loyauté. L’idée selon laquelle le fait d’atteindre l’âge de 21 ans va magiquement réorienter les consommateurs vers des voies légales est, au mieux, un vœu pieux.

Au lieu de cela, « nous assistons à une perpétuation du commerce illicite, qui non seulement nuit à la santé publique, mais pose également des problèmes considérables aux finances publiques. »

En 2024, il pense impératif de réévaluer ces réglementations à l’aune du bon sens, de la santé publique et de la responsabilité financière. L’approche actuelle, imprégnée de connotations moralisatrices, n’a guère contribué à réduire la consommation de cannabis chez les jeunes adultes. Au contraire, elle a involontairement facilité leur exposition à des produits nocifs et à des éléments criminels.

Une voie à suivre : Politiques fondées sur des données probantes et réduction des risques
Pour s’attaquer véritablement à ce problème, il suggère de reconnaître les réalités de la consommation de cannabis et d’adopter des mesures pragmatiques qui donnent la priorité à la réduction des dommages et au bien-être de la population. Pour ce faire, il dit falloir s’orienter vers des politiques fondées sur des données probantes qui reconnaissent le caractère inévitable de la consommation de cannabis chez les jeunes adultes et s’attachent à minimiser les risques qui y sont associés.

Un aspect crucial de ce changement de paradigme est, toujours selon lui, la nécessité de mettre en place des initiatives globales d’éducation et de réduction des risques à l’intention des jeunes consommateurs de cannabis. Plutôt que de stigmatiser la consommation, les jeunes doivent avoir accès informations précises sur les pratiques de consommation plus sûres et les stratégies de réduction des risques.

En outre, l’investissement dans des programmes de prévention axés sur les jeunes peut jouer un rôle essentiel en réduisant l’attrait des marchés illicites et en encourageant la prise de décisions responsables.

Le cadre réglementaire entourant la distribution et la vente au détail du cannabis devrait aussi être remodelé. En élargissant les voies légales d’accès et en garantissant la disponibilité de produits diversifiés et à faible risque, l’attrait vers les sources illicites seraient réduits et les consommateurs orientés vers des solutions plus sûres.

Le Québec restreignant plus que les autres provinces canadiennes la variété de produits disponibles (pas de concentrés, pas d’edible…), il s’agirait notamment d’autoriser les détaillants agréés à proposer une large gamme de produits présentant des taux de THC variables et de promouvoir des pratiques commerciales responsables qui privilégient la santé publique au détriment du profit.

Sur le même sujet :

18 ans c'est majeur!
Soumis par Benjamin Vachon le 27 février 2025
https://blocpot.qc.ca/fr/blogue/benjamin-vachon/18-ans-cest-majeur

En quoi le cerveau des jeunes adultes Québécois(es)
est-il différent de celui des jeunes adultes Canadiens(nes)?

Partout au Canada, l'âge légal pour acheter du cannabis est de 19 ans,
excepté au Québec ou l'âge légal est de 21 ans.

Commentaires

Involontairement poussé les jeunes ! FAUX !

Involontairement poussé les jeunes ! FAUX !

Selon Francis Boucher, conseiller en communications à Montréal,
cette règlementation a » involontairement poussé ». FAUX

A volontairement poussé !

les jeunes adultes de moins de 21 ans au Québec
à se rapprocher du marché illicite, où ils rencontrent le crime organisé et des revendeurs douteux.

Se rapprocher ou retourner sur le marché illicite organisé qui n'a jamais connu de pénurie :
Voir et humer, tester, des rabais, la livraison, cadeaux de fidélisation, le cannatourisme, etc. !
Avec plus de 95 % du marché et de nombreux points de vente de proximité
partout au Québec Vs 12* pour le monopole.

Ce que permet depuis 2018 la Légalisation Harmonisation accepté par 9 des 10 provinces et 3 territoires

Car des adultes de 18 ans ont essayé le cannabis légal du monopole malgré le peu de points de vente
les longues lignes d'attente, les pénuries.

Avant le retour à la recriminalisation de caq le régime dit « de prohibition ».

Un parent irresponsable du Québec a le droit de consommer de l'alcool cancérigène addictif mortel
avec un/son enfant de 6-12 ans et moins. Dont le cerveau ne sera complété qu'à 23-25 ans.
Sans risque de visite de la DPJ ou la police !

Un parent responsable du Québec qui consomme du cannabis légal avec un/son adulte légal à 18 ans
risque jusqu'à 14 ans d'emprisonnement.

Mise au point :
Cette règlementation uniquement pour les adultes du Québec est volontaire !

Qui a poussé les jeunes adultes à se rapprocher du marché illicite,
où ils rencontrent le crime organisé et des revendeurs douteux
qui vendent des produits de pharmaceutiques contaminés et non règlementés,
sans être renseignés sur leur puissance.

François Legault: « C’est clair, je ne me conte pas d’histoires.
Des jeunes de 18 à 21 ans vont aller sur le marché noir acheter du cannabis.
Mais je ne veux pas être connu comme le premier ministre du Québec
à envoyer le signal que c’est banal de consommer du cannabis avant 21 ans. »

Ok pour les maladies, les 17,000 morts annuelles et les 7 MILLIARD$ de méfaits acceptable/évitable
du tabac et de l'alcool banalisé publicisé fidélisé, sur une dette de 13 MILLIARD$ !

» qui vendent des produits présentant des taux de THC « excessivement élevés ». FAUX

C’est combien des taux « excessivement élevés » pour le médical et le récréatif ?
Pour les mêmes produits des mêmes producteurs et vendu par le monopole.

Au Canada :
Les taux des concentrés ne dépassent pas 100 % de THC !;O)
En 24 ans de culture de médical légal « dans des conditions idéales optimales ».

Au Canada :
Les taux des fleurs médicales et récréatives ne dépassent pas 30 % de THC .
En 100 ans de prohibition, de culture illégale.

Ni en 6 ans de culture légale « dans des conditions idéales optimales ».

Le 32-34 % c’est de la pub pour le bizness avec l’effet placébo.

Résultat/Gâchis depuis 2018 :

- 20 MILLION$ trimestre non taxés (2 MILLION$ en taxes)
pour les organisations criminelles/terroristes.
Pour l'achat, la vente, la production d'armes, de drogues.
La corruption politique/policière , la prostitution, des meurtres.

Vous avez voté et revoté pour ça les caq !

- 200,000 adultes québécois exclus de l'accès au cannabis légal.

- Augmentation des surdoses mortelles de fentanyl depuis la mise en contact.

- La création d'un marché illicite avec le cannabis du monopole.
Acceptable parce que taxé !

Rappelons que en 2025 le tabac et l'alcool même si légaux
sont toujours disponible sur le marché organisé
malgré des escouades spécialisées.

* Liste des succursales ouvertes le 17 octobre 2018

En 2018, la population de la province de Québec était d'environ 8,43 millions de personnes.
En 2019 il y a 5 526 923 points de vente d’alcool au total
https://blocpot.qc.ca/fr/forum/5468
pour environ 8,5 millions de personnes selon 150.statcan.gc.ca 2019. Pas assez ? Trop ?

Pour les 17 régions du Québec :
Québec - 2
Lévis
Trois-Rivières
Drummondville
Montréal - 4
Rimouski
Mirabel
Saint-Jean-sur-Richelieu
Mascouche

Les 17 régions du Québec :
Abitibi-Témiscamingue
Bas-Saint-Laurent
Capitale-Nationale
Centre-du-Québec
Chaudière-Appalaches
Côte-Nord
Estrie
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
Lanaudière
Laurentides
Laval
Mauricie
Montérégie
Montréal
Nord-du-Québec
Outaouais
Saguenay–Lac-Saint-Jean

La Société des alcools du Québec (SAQ) est une société d’État
dont la mission est de faire le commerce des boissons alcooliques.
En 2018-2019 : 837 points de vente - 14 350 produits commercialisés

En vigueur le 1er juillet 2018 · Vente de boissons alcooliques dès 7 h le matin

Interdiction de vente en épicerie des mélanges à la bière de plus de 7 % d'alcool par volume
22 juin 2018, 15 h 00

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