Journée de la Vérité et de la Réconciliation. Le 30 septembre, un jour férié fédéral.
Cette journée vise à sensibiliser sur un chapitre très sombre de l’histoire du Canada, soit le système des pensionnats.
https://nctr.ca/education-fr/ressources-pedagogiques/histoire-des-pensio...
Histoire des pensionnats autochtones
The History of Residential Schools
Pendant plus de 150 ans (Chronologie des pensionnats autochtones) , des enfants des Premières Nations, du peuple inuit et de la Nation métisse ont été enlevés de leurs familles et communautés, forcés de fréquenter des écoles souvent bien loin de chez eux. Plus de 150,000 enfants ont fréquenté les pensionnats autochtones.
Bon nombre d’entre eux n’en sont jamais revenus.
C’est connu, des milliers d’élèves ont été victimes de violences physiques et sexuelles dans les pensionnats.
Tous ont souffert de solitude et désiraient profondément retourner dans leurs familles.
Les pensionnats ont causé des préjudices aux enfants, mais également à leurs familles et leurs communautés.
Le premier pensionnat autochtone administré par une église a ouvert ses portes en 1831.
Dès les années 1880, le gouvernement fédéral avait adopté une politique officielle
de financement des pensionnats partout au Canada,
avec l’intention explicite d’arracher ces enfants de leurs familles et leurs cultures.
La Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR) a conclu que les pensionnats autochtones
« ont constitué un outil systématiquement utilisé par le gouvernement pour détruire les cultures
et les langues autochtones et pour assimiler les peuples autochtones
afin d’effacer leur existence en tant que peuples distincts.»
La CVR a qualifié cette intention de « génocide culturel ».
Parmi le bon nombre d’entre eux qui n’en sont jamais revenus.
Il y a eu ceux qui ont été vendu pour l'adoption sans vérification des acheteurs et de leurs buts.
Little Bird , la série raconte l'histoire de Bezhig Little Bird, une fille des Premières Nations
qui a été retirée de sa famille pendant la rafle des années 60 au Canada et adoptée par une famille juive
La série suit son parcours en tant qu'adulte, désormais appelée Esther Rosenblum,
pour retrouver sa famille biologique et découvrir la vérité sur son passé et les enfants volés.
LA RAFLE DES ANNÉES 60 / THE SIXTIES SCOOP
https://www.sixtiesscoophealingfoundation.ca/fr/accueil
Des frères et sœurs canadiens retrouvent leur sœur disparue depuis longtemps,
capturée lors de la rafle des années 60
https://ictnews.org/news/canadian-siblings-reunite-with-long-lost-sister...
Avoir changé le nom de famille des mâles adoptés/vendus a mis fin à des descendances.
Journée de la Vérité et de la Réconciliation. Le 30 septembre, un jour férié fédéral.
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Le gouvernement du Canada a récemment adopté une loi faisant de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, le 30 septembre, un jour férié fédéral.
Nemaska, September 30, 2021
Le gouvernement du Canada a récemment adopté une loi faisant de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, le 30 septembre, un jour férié fédéral.
Nommée Journée du maillot orange* en 2013, cette journée vise à sensibiliser tous les Canadiens et Canadiennes à un chapitre très sombre de l’histoire du Canada, soit le système des pensionnats.
En tant qu’Eeyouch, nous ne pouvons nier les effets que les traumatismes intergénérationnels reliés aux pensionnats ont causés à un grand nombre de nos parents et membres de la communauté qui en sont des survivants. Les conséquences des politiques d’assimilation et des traumatismes sont toujours ressenties, car elles sont liées aux causes profondes de la violence faite aux femmes autochtones et à la discrimination systémique à laquelle les Autochtones sont confrontés à travers le pays. Alors que les cas de femmes et de filles autochtones disparues et assassinées continuent malheureusement de croître et que nous commémorons le premier anniversaire de la mort tragique de Joyce Echaquan**, nous continuerons à demander aux gouvernements et aux organisations d’aller au-delà des simples mots et de collaborer à l’établissement d’actions concrètes pour aider à guérir les séquelles laissées par les politiques d’assimilation passées et présentes.
À Eeyou Istchee, le 30 septembre sera une journée destinée à honorer les enfants que nous avons perdus et les survivants qui sont rentrés à la maison. Il s’agit d’un moment où nous pouvons agir avec respect et compassion envers ceux et celles qui ont subi les horreurs de ce passé tragique. La Nation crie est déterminée à soutenir les membres de notre communauté tout au long de leur processus de guérison. En tant que Nation, nous avons aussi une responsabilité envers les survivants des deux pensionnats anciennement situés sur l’île de Fort George et les familles des enfants qui ne sont jamais rentrés chez eux et qui n’ont jamais pu témoigner de leur vérité. Nous sommes solidaires des survivants des pensionnats et de leurs familles, qui continuent d’espérer des jours meilleurs. La Nation crie vous appuie.
Sans vérité, il ne peut y avoir de réconciliation. Des espaces sûrs pour permettre à la vérité de sortir et pour rendre hommage à la résilience et à la grâce des peuples autochtones sont essentiels au changement, et pour préparer un avenir meilleur pour nos enfants. La tenue de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est une des nombreuses façons de rendre honneur à nos frères, nos sœurs, nos tantes, nos oncles, nos mères, nos pères et nos amis. Le 30 septembre, nous vous encourageons à porter un maillot orange, d’en apprendre plus sur les séquelles laissées par les pensionnats et à participer à différents événements de sensibilisation organisés à travers Eeyou Istchee.
Message Du Grand Chef (PDF)
Message commémorant la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation
Nemaska, Eeyou Istchee (Septembre 30, 2021) – L
https://www.cngov.ca/wp-content/uploads/2021/10/press-release-gccei-nati...
Une organisation dénonce l'appropriation des chemises orange
https://www.cbc.ca/player/play/video/9.6919926#:~:text=The%20Orange%20Sh....
il y a 7 heures Nouvelles Durée2:24
* L'Orange Shirt Society a passé plus d'une décennie
à promouvoir la Journée du chandail orange pour sensibiliser le public
aux conséquences des pensionnats indiens*,
mais elle riposte désormais aux entreprises qui se sont approprié
le chandail orange avec des motifs non conformes.
* Cela faisait parti de la Loi sur les Indiens : Les convertir/soumettre ou les tuer !
** La mort tragique de Joyce Echaquan
Cinq ans après sa mort, certains affirment que le principe de Joyce n'est pas près d'être mis en œuvre.
https://www.aptnnews.ca/national-news/5-years-after-her-death-some-say-j...
Cette Atikamekw de 37 ans, mère de sept enfants,
a filmé en direct sur Facebook des employées qui l'insultaient et se moquaient d'elle.
La vidéo où elle demandait de l'aide et était ridiculisée a largement circulé sur les réseaux sociaux
et a suscité une indignation générale dans tout le pays.
Après avoir rendu public son rapport sur la mort d'Echaquan,
la coroner du Québec a déclaré que l'existence d'un racisme systémique
dans la façon dont elle a été traitée à Joliette était indéniable.
Racisme systémique qui se retrouve toujours en 2025 chez les corps policiers, dans l'armée, etc. !
Oui, le racisme systémique dans la police québécoise est un sujet de préoccupation,
avec des efforts en cours pour le combattre, notamment au SPVM.
La jurisprudence reconnaît le profilage racial comme un problème systémique au Canada, y compris au Québec.














Histoire des pensionnats autochtones
Le premier pensionnat autochtone administré par une église a ouvert ses portes en 1831. Dès les années 1880, le gouvernement fédéral avait adopté une politique officielle de financement des pensionnats partout au Canada, avec l’intention explicite d’arracher ces enfants de leurs familles et leurs cultures. En 1920, la Loi sur les Indiens a rendu obligatoire la fréquentation des pensionnats autochtones par les enfants âgés de 7 à 15 ans ayant le statut d’Indien des traités.
La Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR) a conclu que les pensionnats autochtones « ont constitué un outil systématiquement utilisé par le gouvernement pour détruire les cultures et les langues autochtones et pour assimiler les peuples autochtones afin d’effacer leur existence en tant que peuples distincts.» La CVR a qualifié cette intention de « génocide culturel ».
Les pensionnats étaient dans bien des cas sous-financés et surpeuplés, et offraient un enseignement de qualité inférieure. Tout enfant qui y parlait sa propre langue était puni sévèrement, et les membres du personnel n’étaient jamais tenus responsables de la façon dont ils traitaient les enfants.
C’est connu, des milliers d’élèves ont été victimes de violences physiques et sexuelles dans les pensionnats. Tous ont souffert de solitude et désiraient profondément retourner dans leurs familles.
Les pensionnats ont causé des préjudices aux enfants, mais également à leurs familles et leurs communautés. Les élèves ont été privés d’exemples réels d’amour et de respect. Les cultures, traditions, langues et systèmes de connaissances propres aux Premières Nations, au peuple inuit et à la Nation métisse se sont vus érodés sous l’effet de cette assimilation forcée.
Les torts causés par les pensionnats autochtones ont des séquelles encore aujourd’hui.
Pour bien des survivantes et survivants, briser le silence sur ce qu’ils ont vécu dans les pensionnats les force à revivre des traumatismes. Pendant des années, nombre d’entre eux avaient préféré taire la vérité.
En 1996, la Commission royale sur les peuples autochtones – qui allait marquer l’histoire – a attiré l’attention sur les séquelles à long terme des pensionnats autochtones. De plus en plus de survivantes et survivants, de même que leurs descendants sont venus raconter leur histoire et réclamer que des gestes concrets soient posés.
La Convention de règlement relative aux pensionnats autochtones
Forts de leur courage et de leur persévérance, les survivantes et survivants en sont arrivés à un accord juridique avec l’Assemblée des Premières Nations, des représentants du peuple inuit et les accusés, soit le gouvernement fédéral et les églises qui avaient administré les écoles visées. La Convention de règlement relative aux pensionnats autochtones comprenait ce qui suit :
Une promesse d’excuses publiques . Le 11 juin 2008, Stephen Harper, alors premier ministre, a présenté des excuses officielles au nom du Canada. On pouvait y lire « Il n’y a pas de place au Canada pour les attitudes qui ont inspiré le système de pensionnats autochtones, pour qu’elles puissent prévaloir à nouveau. »
Une indemnisation aux survivantes et survivants des pensionnats autochtones, y compris le montant forfaitaire du Paiement d’expérience commune, le Processus d’évaluation indépendant pour les cas les plus graves de violence et le Fonds de commémoration.
La mise sur pied de la CVR visant à informer l’ensemble de la population canadienne sur ce qui s’est produit dans les pensionnats autochtones, en exposant et en consignant le témoignage des survivantes et survivants, de leurs familles, de leurs communautés et de toute autre personne sur qui le système des pensionnats a eu un impact. La CVR a publié un rapport détaillé sur l’histoire des pensionnats autochtones, en plus d’une série d’appels à l’action et de principes de réconciliation.
La vérité et la réconciliation
Il est important de comprendre que la Convention de règlement relative aux pensionnats autochtones n’était pas exhaustive. Les survivantes et survivants de la Nation métisse n’en faisaient pas partie. Un règlement distinct a été conclu avec les survivantes et survivants de Terre-Neuve-et-Labrador en 2016. Par ailleurs, il a fallu attendre jusqu’en 2019 pour qu’une convention de règlement soit conclue avec les survivantes et survivants des externats autochtones fédéraux.
Le Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR) poursuit des volets importants du travail de la CVR, notamment en préservant et en élargissant les archives de déclarations et d’autres documents de survivantes et survivants, ainsi qu’en créant un registre de milliers d’enfants dont la mort dans les pensionnats autochtones est connue.
En septembre 2020, Parcs Canada a annoncé que les pensionnats autochtones étaient désormais désignés comme des événements d’importance historique. Cette désignation s’applique à certains éléments de l’histoire canadienne, qu’ils soient positifs ou négatifs, qui ont eu une influence à long terme sur l’évolution de la société canadienne.
Le Parlement canadien étudie le projet de loi C-5 en vue de créer une journée nationale de commémoration en hommage aux survivantes et aux survivants des pensionnats autochtones et de faire connaître l’histoire de ces pensionnats. La CVR a demandé une telle forme de commémoration dans ses appels à l’action (appel à l’action n o 80).
Chronologie des pensionnats autochtones
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