En un rien de temps, on se retrouve avec un jardin rempli de tomates, et peut-être même de quelques courgettes. »

Les tomates comme le cannabis ont besoin d’engrais différents
pour le stade végétatif et celui de floraison.
Et il y en a presque toujours un surplus à partager lors de la récolte.

Il y a des pays où les graines de cannabis sont légales, en zone grise.
D’autres comme la France interdisent le partage de graines de tomates
entre des amateurs lors de rencontres, faute de traçabilité.
Pour protéger le bizness de tomates brevetées dont la reproduction
par les graines est interdite condamnable.
Comme des produits de Mont Satanos !;O)

Culture - Le cannabis est une drogue d'introduction à la culture des tomates, selon un sondage

Publié sur 7 août 2025
Par Tom Angell

Les opposants à la légalisation du cannabis suggèrent souvent, sans preuve solide, que le cannabis est une « drogue d'initiation » à la consommation de substances plus dangereuses comme la cocaïne et l'héroïne. Or, un nouveau sondage suggère que la culture du cannabis à domicile est une « culture d'initiation » à d'autres formes de jardinage.

La nouvelle enquête menée auprès de 1 327 cultivateurs de cannabis à domicile a révélé que les deux tiers (66 %) d'entre eux affirment que la culture de leur propre marijuana les a incités à commencer à cultiver également des tomates dans leur jardin.

Près d’un quart des personnes interrogées ont déclaré n’avoir jamais cultivé de tomates jusqu’à des années après avoir cultivé leur première plante de cannabis.

Une étude révèle que le cannabis augmente la productivité lors de l'entrainement

« On le dit depuis des années : une fois que les gens ont gouté au plaisir de cultiver leur propre cannabis, ils ne peuvent plus s’arrêter », a déclaré Jessica Hanson, cofondatrice et directrice générale de Homegrown Cannabis Co., qui a mené la nouvelle enquête, dans un communiqué de presse. « Le cannabis n’est pas une drogue d’initiation, c’est une culture d’initiation. En un rien de temps, on se retrouve avec un jardin rempli de tomates, et peut-être même de quelques courgettes. »

Le sondage a montré qu'après les tomates, les principales cultures que les gens étaient inspirés à cultiver après avoir cultivé du cannabis étaient le basilic, les fraises, les piments, les concombres et la laitue.

Elle a également identifié ce que l’entreprise appelle un « changement générationnel » dans la culture du jardinage.

Alors que seulement 29 % des baby-boomers déclaraient cultiver du cannabis avant de cultiver des tomates, 62 % des millennials partageaient cet avis. Homegrown Cannabis Co. a indiqué que cette tendance était particulièrement marquée dans les États ayant promulgué des lois de légalisation du cannabis, mais qu'elle était également courante dans les juridictions ayant maintenu la prohibition, exigeant des cultivateurs de cannabis qu'ils le fassent « discrètement ».

« Le cannabis enseigne la patience, le souci du détail et l'attention, les mêmes compétences nécessaires pour cultiver des tomates saines », a déclaré Hanson . « De plus, ils se marient parfaitement au jardin. Un pour votre salade, un pour votre âme. »

Non seulement le jardinage développe des compétences, mais il offre également des bienfaits pour la santé liés à l'activité physique. À ce propos, une étude financée par le gouvernement fédéral et publiée plus tôt cette année a révélé que les adultes sont plus actifs physiquement les jours où ils consomment du cannabis , ce qui contredit le stéréotype du « fumeur de joints paresseux ».

Un autre rapport de l'année dernière a révélé que les consommateurs de cannabis se promenaient en moyenne davantage que les non-consommateurs et les utilisateurs de cigarettes électroniques . L'étude, publiée dans la revue Preventive Medicine Reports, a également révélé que les consommateurs de cannabis ne sont pas moins susceptibles de pratiquer des exercices de base et de la musculation que les non-consommateurs.

Dans une autre étude brisant les stéréotypes publiée en 2021, les chercheurs ont découvert que les consommateurs fréquents de marijuana sont en fait plus susceptibles d'être physiquement actifs que leurs homologues non consommateurs.

D'autres découvertes récentes remettent également en question les idées reçues sur les consommateurs de cannabis. Par exemple, un rapport publié l'an dernier a conclu qu'il n'existait aucun lien entre la consommation régulière de cannabis et la paranoïa ou une baisse de motivation . L'étude n'a également trouvé aucune preuve que la consommation de cannabis provoque une gueule de bois le lendemain.

Une étude de 2022 sur le cannabis et la paresse n'a constaté aucune différence en termes d'apathie ou de comportement de récompense entre les personnes consommant du cannabis au moins une fois par semaine et celles qui n'en consommaient pas. Cette étude a révélé que les consommateurs réguliers de cannabis éprouvaient en réalité plus de plaisir que ceux qui s'abstenaient.

Photo avec l'aimable autorisation de Chris Wallis // Side Pocket Images.

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