La Californie accueillera la vente et la consommation de cannabis à la foire de l'État

la première foire d'État des États-Unis à présenter des dispensaires de marijuana et des concours sur place. Lors de l'événement de 17 jours qui débutera le 12 juillet

La Californie accueillera la vente et la consommation de cannabis à la foire de l'État
L'événement annuel de juillet sera la première foire d'État des États-Unis à présenter des dispensaires de marijuana et des concours sur place.

Ramón Antonio Vargas
mar. 18 juin 2024 09h00 HAE

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La foire de l'État de Californie est devenue le premier événement du genre en autorisant la vente et la consommation de marijuana sur son terrain lors de son édition 2024, en juillet.

Les organisateurs du salon ont annoncé mardi la décision d'autoriser les visiteurs à acheter et à consommer du cannabis lors de l'événement de 17 jours qui débutera le 12 juillet, le présentant comme un moment décisif dans la relation entre l'herbe et les États-Unis, où environ la moitié des Américains vivent désormais dans des États où la marijuana est légalisée. Parmi ces États se trouve la Californie , qui a légalisé la production de marijuana en 2016 – et est en passe d’être le premier à vendre légalement du cannabis lors d’une foire, ont indiqué des responsables.

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« Organiser la vente et la consommation de cannabis constitue une étape révolutionnaire dans la déstigmatisation en facilitant un lien plus profond entre les consommateurs et les agriculteurs qui cultivent leurs produits avec tant de soin », Lauren Carpenter, cofondatrice d'Embarc, une entreprise se préparant à gérer un dispensaire expérientiel de marijuana. sur le site de la foire d'État, a déclaré dans un communiqué.

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Carpenter a également déclaré que la prochaine édition de la foire, qui se tiendra dans la capitale de l'État de Sacramento, élargirait une exposition éducative sur le cannabis et un concours de récompenses pour la culture qui a débuté en 2022.

Les ventes de cannabis via le dispensaire sur place d'Embarc, l'exposition élargie et le concours de récompenses sont devenus possibles après que le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a signé une loi autorisant les événements de cannabis sous licence, pour lesquels la foire de l'État avait plaidé, a déclaré Carpenter. Elle a ajouté que tous les nouveaux éléments selon elle constituaient « un pas en avant majeur vers une normalisation responsable ». Leur objectif est de présenter l'usine aux côtés de divers produits agricoles californiens, notamment le vin, le fromage, l'huile d'olive et la bière artisanale.

Le producteur exécutif de l'exposition et du concours, James Leitz, a déclaré que le concours avait ajouté des catégories de produits visant à reconnaître les pré-rolls, les concentrés, les cartouches, les produits comestibles, les boissons et les produits de bien-être, entre autres nouveaux composants.

Le concours élargi avait attiré plus de 500 candidatures, soit le double du nombre envoyé pour 2023. Leitz a déclaré qu'il espérait que le concours offrirait « aux clients la possibilité de s'engager directement avec et de consommer les marques gagnantes » et, à terme, de transformer « la compréhension publique de l'usine ». .

Tom Martinez, directeur général de la foire d'État, a fait écho à Leitz, ajoutant que « les offres élargies pour inclure la vente et la consommation sur place dans une zone désignée [feraient] une plate-forme pour amplifier la riche générosité agricole de la Californie et faciliter la narration pour les agriculteurs d'horizons divers. et expériences ».

Les changements dévoilés mardi par la foire de l'État de Californie, vieille de 170 ans, surviennent alors que la marijuana est non seulement de plus en plus décriminalisée dans les communautés à travers les États-Unis, mais également acceptée en particulier par les jeunes Américains. Comme l'a rapporté l'Associated Press en avril, un sondage Gallup de l'automne dernier a révélé que 70 % des adultes aux États-Unis soutiennent la légalisation de la marijuana, ce qui représente une augmentation significative par rapport à environ 30 % en 2000.

À cette fin, la Drug Enforcement Administration fédérale a récemment proposé de reclasser le cannabis d’une drogue de l’annexe I à une drogue de l’annexe III, en le plaçant à l’échelle nationale aux côtés de médicaments comme la kétamine et le Tylenol contenant de la codéine – qui sont légaux mais restreints – plutôt qu’avec des substances illégales comme l’héroïne. et le LSD.

Des serres illégales de cannabis parsèment le paysage à l’ombre du mont Shasta, dans le comté de Siskiyou, dans le nord de la Californie.

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Néanmoins, certaines critiques du mouvement visant à légaliser la marijuana aux États-Unis et dans le monde n’ont rien à voir avec des scrupules moraux liés à l’ingestion d’une plante qui a longtemps été illicite. Au contraire, le cannabis a un impact environnemental significatif : il peut être gourmand en énergie, peut conduire à une utilisation intensive de pesticides et représente une autre demande en eau rare dans certaines régions.

Un article récent du Guardian cite des études qui estiment que 1 % de l'électricité américaine était utilisée pour cultiver du cannabis – et cette proportion atteint 3 % en Californie , entre autres effets.

Le point central de l'exposition et du concours sur le cannabis réorganisés à la foire de Californie serait un nouveau salon de consommation de 30 000 pieds carrés, où les participants âgés de plus de 21 ans pourraient essayer des produits provenant de fermes et de marques de tout l'État qui ont gagné ce qu'on appelle Prix ​​Ours d'or .

La foire de l'État de Californie en 2023 a signalé environ 590 000 participants.

Commentaires

Et les besoin en eau pour l'alcool excluant la culture ?

Et les besoin en eau pour l'alcool excluant la culture ?

Lorsque vous jetez à l’évier un fond de bouteille de 10cl de bière, en prenant le calcul de l’eau virtuelle,
dites-vous que vous gaspillez en réalité… près de 30 litres d’eau !

Ainsi que des pesticides et fongicides qui nécessitent, eux aussi, l’usage de l’eau de façon intensive ?

L'alcool un fléau mondial, la drogue légale la plus consommée, avec le plus grand nombre de drogués,
un dépresseur psychoactif, cancérigène, mortel, à dépendance très forte comme l'héroïne
à consommation légale par des enfants de 6-12 ans et moins.

Combien d'eau utilisé par les riches gentlemen Farmers pour leurs pelouses et animaux,
préférés aux agriculteurs par les villes les États ?

Tout d’abord, un point sémantique :
nous parlerons ici d’eau virtuelle, puisque c’est souvent elle
qui est prise en considération dans les différentes analyses.

5 litres d’eau pour un litre de bière
3,8 litres d’eau pour un litre de vin
7 litres pour un litre de whisky

Pour Sauver L’eau, Buvez De La Bière ?

https://echappee-biere.com/pour-sauver-leau-buvez-de-la-biere/

Adrien
11/01/2021
Sauver l’eau, buvez de la bière !

Cette phrase fait aujourd’hui partie de ces gimicks humoristiques célèbres, au même titre que Keep calm and drink beer, par exemple.

Pour autant cette maxime véhicule une idée fausse : la bière serait économe en eau.

En réalité, c’est tout l’inverse.

II faut en effet des dizaines, voire des centaines de litres d’eau pour produire… un seul litre de bière.

Des chiffres qui posent une question : la réduction de son empreinte eau, puisque c’est ainsi qu’on la nomme,
n’est-elle pas le véritable défi des brasseries contemporaines ?

Quels sont les postes de dépense en eau pour produire une bière ?

Pour brasser une bière, il faut de l’eau.
Beaucoup d’eau même, puisqu’une bière en comporte environ 95%.

Pour calculer le volume d’eau présent dans votre bière, c’est assez simple.
Partez du nombre 100, soustrayez-y le titrage alcoolique et vous obtenez à peu de chose près le volume d’eau présent dans votre bière. Ainsi, dans une bière à 6%, vous buvez environ 94% d’eau !

Mais il ne s’agit pas là de la seule utilisation de l’eau, loin s’en faut.

En effet, lorsqu’une bière est brassée, environ ¾ du volume d’eau utilisé est perdu.
Cette évaporation est due en grande partie à l’ébullition.
Mais le gaspillage ne s’arrête pas là.

En effet, la plus grande partie du volume d’eau perdu n’a que peu à voir avec le processus de brassage lui-même.

Reprenons tous ces postes de dépense dans l’ordre chronologique pour produire une bière :

L’eau est parfois utilisée pour l’irrigation des champs d’orge et, plus rarement, de houblon.

De l’eau est nécessaire dans le processus de maltage.
Notamment lors de l’étape que l’on appelle « la trempe »
qui consiste à humidifier les grains pour faciliter la germination.

De l’eau est utilisée pour fabriquer les contenants ou les recycler.
Le verre surtout, demande l’usage d’une grande quantité d’eau.

L’eau utile au processus de brassage, que nous venons d’évoquer

L’eau nécessaire au nettoyage des bouteilles, des cuves et du matériel.

La quantité d’eau exploitée pour les emballages, notamment le carton.

La bière, bon ou mauvais élève en matière de gaspillage ?

Tout d’abord, un point sémantique :
nous parlerons ici d’eau virtuelle, puisque c’est souvent elle
qui est prise en considération dans les différentes analyses.

De quoi s’agit-il ?
Tout simplement de la quantité d’eau totale nécessaire pour produire un litre d’une boisson :
culture, transport, packaging et nettoyage compris. En bref toutes les étapes citées précédemment.

Situons maintenant la bière sur cette question dans un contexte plus global.
La production d’un litre de bière nécessite en moyenne l’utilisation de 298 litres d’eau virtuelle
contre 872 litres pour le vin (soit presque 3 fois plus) et 1020 pour le lait (soit plus du triple).

Des chiffres assez hallucinants…
Si l’on sort du concept d’eau virtuelle et qu’on ne prend en compte que le volume d’eau
utilisé par le producteur pour créer un litre de produit fini,
on obtient les moyennes suivantes :

5 litres d’eau pour un litre de bière
3,8 litres d’eau pour un litre de vin
7 litres pour un litre de whisky

La bière fait donc plutôt figure de bon élève. Pour quelles raisons ?

Les spiritueux nécessitent plusieurs processus assez consommateurs en matière d’eau, au premier rang desquels la distillation, qui consiste à faire chauffer un volume de liquide fermenté dans le but de créer une évaporation.

Le problème, c’est que ce processus de chauffage se fait par bain marie : donc à l’aide d’un volume d’eau important.
Par la suite, une fois que le mélange est porté à 78,5°C – soit la température d’ébullition de l’alcool – un processus de refroidissement nécessitant beaucoup d’eau entre en action.

Pour le vin, autre explication : c’est la culture de la vigne qui fait grimper la facture.

D’autant que la vigne est une plante particulièrement « gourmande en eau »
mais aussi, malheureusement, « en pesticides et fongicides » qui nécessitent, eux aussi,
l’usage de l’eau de façon intensive.

La bière, elle, est relativement moins dépendante en eau
par rapport à la majorité des autres alcools pour plusieurs raisons :

Parce qu’une grande partie des bières consommées le sont en fût, ce qui a pour conséquence de réduire la production d’emballage et le nettoyage de contenants, et donc l’utilisation d’eau.

Parce que même si la bière est constituée à 95% d’eau, les matières premières nécessaire au brassage comme le houblon et l’orge, même en tenant compte du processus de maltage, sont moins gourmandes en eau que le raisin, la canne à sucre ou la pomme de terre.

Parce que la bière ne nécessite pas de distillation, processus qui consomme énormément d’eau, comme expliqué plus haut.

Pour autant, on ne peut pas se satisfaire des chiffres actuels, à une époque où, rappelons-le,
2,2 milliards d’humains n’ont toujours pas accès à l’eau potable selon l’UNICEF.

(Rappelons que des céréales et autres denrées sont détournés de l'usage alimentaire par/pour des humains
pour la production d'alcool grâce à des lobbys plus riches et puissants que des pays pauvres.)

Les acteurs de la filière sont-ils sensibles au sujet ?

Quelques brasseries ont fait de la réduction de leur consommation d’eau leur cheval de bataille.

Le syndicat Brasseurs de France donne un chiffre intéressant à ce sujet : en France, l’utilisation de l’eau pour produire de la bière a baissé de 40% depuis 1990. Une indice qui tend à prouver que la plupart des brasseries ont pris le sujet au sérieux.

Les groupes industriels, notamment, peuvent se targuer de proposer des bières bien moins coûteuses en matière de dépense d’eau. Prenons l’exemple de la brasserie Kronenbourg, qui avec ses 7 millions d’hectolitres annuels de bière produite, est la plus grande de France. Si cette dernière n’est évidemment pas irréprochable dans tous les domaines, elle a le mérite de travailler à la réduction de l’utilisation de ses volumes d’eau depuis quelques années. Ainsi, elle n’utilise « que » 3,5 litres d’eau pour 1 litre de bière.

C’est 3,9 litres du côté de Heineken France et de ses trois sites de production pendant que l’on estime le volume d’eau utilisé par un brasseur artisanal pour produire un litre à environ… 10 litres d’eau. Rien de surprenant toutefois, la raison de ces écarts se situant à deux niveaux : les économies d’échelle et les investissements massifs permettant l’optimisation des équipements. Ainsi, il est fréquent que les grandes brasseries soient équipées de stations de retraitement de l’eau, permettant le réemploi d’une partie de l’eau utilisée.

Les petits producteurs ne sont pour autant pas moins sensibles au sujet. En effet, de nombreux brasseurs artisanaux réutilisent une partie de l’eau. Yann Charlier, par exemple, de la brasserie-distillerie Charlier & Fils située à côté de Charleville-Mézières, nous indique que c’est souvent le cas de l’eau nécessaire au refroidissement du moût, qui est ensuite réemployée. Plutôt que de jeter cette eau, qui dans l’absolu ne servait qu’à refroidir le moût après l’ébullition, les micro-brasseries réutilisent l’eau pour l’empattage des brassins suivants. La brasserie Tandem quant à elle, installée à côté de Lille, va investir entre 10 et 15 000€ dans une station CIP.

Eymeric Segard, propriétaire de la brasserie, explique de quoi il s’agit : « Aujourd’hui, nous jetons l’eau de nettoyage et de rinçage de nos cuves après chaque brassin. Cet outil va nous permettre de réutiliser cette solution de nettoyage 5 à 7 fois avant de la jeter, ce qui nous permettra de réduire d’autant notre empreinte en eau. »

Ailleurs en France, de nombreuses bonnes initiatives existent et se multiplient. Citons la brasserie du Mont Blanc (73), la brasserie Météor (67) ou la brasserie Saint-Sylvestre (59) qui depuis le milieu des années 2010 multiplient les actions pour réduire le gaspillage de l’eau. Parmi celles-ci, on retrouve par exemple :

Le choix d’équipements économes en eau ;

L’installation de compteurs d’eau placés aux endroits stratégiques ;

La mise en place de capteurs placés à différents stades du processus de fabrication pour réduire les temps de rinçage ;

Le nettoyage automatique des installations et la formations des salariés au nettoyage. Le brossage est ainsi préféré au jet haut pression ;

La récupération des vapeurs de l’ébullition du moût pour chauffer l’eau ;

Ou enfin, au niveau du brassage, la récupération de l’eau servant au refroidissement du moût pour les brassins suivants.

Et à l’étranger ?

A l’étranger aussi, de nombreuses initiatives ont vu le jour, notamment ces dix dernières années. Les États-Unis en tête où plus de 6 500 brasseries se partagent le marché. En 2017, une ONG nommée Ceres (Coallition for Environmentally Responsible Economies) et spécialisée dans la sensibilisation aux démarches écologiques auprès des entreprises, a établi une charte à destination des brasseurs. Cette charte accorde une large part à la gestion de l’utilisation de l’eau et invite les acteurs de la filière à en réduire drastiquement leur consommation. Suivie par plusieurs centaines de brasseries américaines (Sierra Nevada’s Brewery, New Belgium, Stone, Upslope Brewing…), elle propose quelques idées pour freiner et diminuer la quantité d’eau utilisée pour brasser.

Parmi elles :

Recycler l’eau à l’intérieur même des brasseries en créant des stations d’épuration sur site.

Veiller à utiliser les bonnes quantités pour le nettoyage à l’aide de guides pratiques et d’une sensibilisation dispensée par l’ONG auprès des brasseurs.

Produire plusieurs brassins en réemployant l’eau au maximum. L’eau nécessaire au refroidissement sera par exemple réutilisée ensuite pour le prochain empattage.

Autant d’idées écolos, et économes ! La brasserie Declaration Brewing, basée à Denver dans le Colorado, affirme ainsi que toutes les économies liées à une meilleure gestion de l’eau, de l’électricité et des déchets ont permis de rembourser leurs emprunts en un an ! Plus proche de chez nous, la brasserie néerlandaise De Prael, basée à Amsterdam, pousse l’initiative encore plus loin en brassant avec l’eau de pluie récoltée sur les toits de la brasserie. Après une filtration et une ébullition pour ôter les impuretés l’eau est utilisée pour l’empattage. En Suède, Carlsberg a lancé en 2018 une bière nommée Pu:Rest. Cette dernière est brassée avec l’eau usée retraitée.

Bref, on le voit, la filière brassicole part de très loin concernant son empreinte-eau avec une moyenne de 5 litres d’eau nécessaires à la production d’un litre de produit fini, sans même prendre en compte l’eau virtuelle. Pour autant, l’ensemble de la filière a désormais conscience du problème et de nombreux brasseurs, à proportion de leurs moyens, mettent en place des bonnes pratiques dans leur gestion quotidienne. Pour poursuivre cet effort, les consommateurs peuvent eux aussi s’impliquer de façon simple. Par exemple, lorsque vous jettez à l’évier un fond de bouteille de 10cl de bière, en prenant le calcul de l’eau virtuelle, dites-vous que vous gaspillez en réalité… près de 30 litres d’eau !

Sources :

https://www.ceres.org

https://cagnes.maville.com/actu/actudet_-les-brasseurs-us-s-inquietent-p...

https://www.franceinter.fr/emissions/l-esprit-d-initiative/l-esprit-d-in...

http://www.economiematin.fr/news-journee-mondiale-eau-consommation-econo...

https://observers.france24.com/fr/20080915–75-litres-emprunte-eau-environnement-wwf

https://www.unicef.fr/article/21-milliards-de-personnes-n-ont-pas-acces-...

https://www.bieremasterclass.fr/kronenbourg-brassins-1000-hectolitres/

http://les.cahiers-developpement-durable.be/outils/eau-virtuelle-et-empr...

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