Alcool, tabac, marijuana : une exposition pendant la grossesse liée à des troubles psychiatriques chez les enfants

Néanmoins, cette étude comporte plusieurs limites. Tout d’abord, elle se base sur les souvenirs anciens - et parfois erronés - des mamans de ces enfants de neuf ou dix ans. Les données ne sont donc pas vérifiées scientifiquement. D’autre part, certaines infections pouvant toucher les femmes enceintes ou le stress éprouvé durant la grossesse n’ont pas été mesurés alors qu’ils peuvent être l’une des causes des problèmes psychiatriques de l’enfant.

Publié le 02.05.2021 à 16h00

Santé mentale

Par Diane Cacciarella
L’exposition pendant la grossesse à des facteurs indésirables, tels que l’alcool, le tabac ou la marijuana, favoriserait le développement de troubles psychiatriques chez les futurs enfants.

L'ESSENTIEL
L'étude, menée sur plus de 9 000 enfants d'une dizaine d'années, montre que ceux dont les mères ont été exposées à au moins 4 facteurs nocifs pendant la grossesse, avaient 29 % de risque de développer des problèmes psychiatriques. .
Parmi ces facteurs nocifs, se trouvent la consommation d'alcool, de tabac et de cannabis pendant la grossesse, ainsi que l'hypertension artérielle et le diabète gestationnel.

C’est bien connu, l’alcool, le tabac et, évidemment, la consommation de marijuana, sont fortement déconseillés pendant la grossesse. Les effets de ces substances peuvent être très néfastes pour la santé du futur bébé. Des chercheurs viennent de publier une étude dans la revue PLOS qui analyse l’influence cumulée de différentes expositions nocives pendant la grossesse - y compris avant qu’elle soit connue - sur le risque de développement de troubles psychiatriques chez l’enfant. Ils ont ainsi étudié les données de 9 290 jeunes âgés de neuf à dix ans.

Les expositions nocives augmentent le risque de troubles psychiatriques

Selon ces chercheurs, il y aurait six expositions prénatales nocives. D'abord les grossesses non planifiées, avec des consommations d’alcool, de tabac et de marijuana avant que la grossesse ne soit connue. Dans cette étude, les prises de ces substances s’arrêtent une fois que la maman sait qu’elle est enceinte. Ensuite, les complications comme l'hypertension artérielle ou le diabète gestationnel ou encore celles pouvant survenir lors des phases de travail et de l’accouchement. Ainsi, les foetus ayant été exposés à au moins deux de ces six facteurs indésirables seraient plus à risque de développer des problèmes psychiatriques tels que la dépression, des troubles de l'attention, de la pensée ou de l’humeur, ou encore de l'anxiété. "Bien que ces facteurs aient été associés individuellement à des risques similaires dans des études antérieures, souvent de moindre envergure, c'est la première fois que nous avons pu évaluer l'effet de ces expositions cumulées”, souligne Joshua L. Roffman, un des auteurs de l’étude. Dans le détail, les enfants qui n’ont subi aucune de ces expositions prénatales nocives n’avaient que 7 % de risques de développer des troubles psychiatriques cliniques significatifs. En revanche, ce pourcentage augmentait à 29 % lorsqu’un fœtus avait été exposé à quatre de ces facteurs.

L’environnement prénatal, un facteur important pour la santé du cerveau

Pour vérifier leurs résultats, les chercheurs ont pris en compte d’autres données comme le statut socio-économique de la mère ou l’exposition, après la naissance, à d’autres facteurs favorisant le développement de troubles psychiatriques. Hors, même dans ces conditions, les pourcentages restaient les mêmes, ce qui signifie que ce sont les expositions prénatales nocives qui avaient le plus d’impact. Néanmoins, cette étude comporte plusieurs limites. Tout d’abord, elle se base sur les souvenirs anciens - et parfois erronés - des mamans de ces enfants de neuf ou dix ans. Les données ne sont donc pas vérifiées scientifiquement. D’autre part, certaines infections pouvant toucher les femmes enceintes ou le stress éprouvé durant la grossesse n’ont pas été mesurés alors qu’ils peuvent être l’une des causes des problèmes psychiatriques de l’enfant. "Nos résultats montrent l’importance de l’environnement prénatal pour la santé du cerveau et la réduction du risque de symptômes psychiatriques pendant l’enfance, estime Joshua L. Roffman. Il est urgent et nécessaire de découvrir, développer et mettre en œuvre des interventions précoces qui atténuent certains de ces risques”. Selon une enquête datant 2018, réalisée par le réseau européen des Défenseurs des enfants, à laquelle Le Parisien avait eu accès, près de 12,5 % des enfants et adolescents seraient en souffrance psychique en France.

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Commentaires

Déjà Vu! Les données ne sont donc pas vérifiées scientifiquement

Les Associations de médecins et psychiatres du Québec ont participé à la criminalisation des adultes de 18-21 ans et les sacrifier aux organisations criminelles sans aucune donnée vérifié scientifiquement. Que des sondages et compilations de sondages d'opinions peu fiables non scientifiques. Aucune étude sur des humains double aveugle répétée par des chercheurs indépendants.

En 20 ans de cannabis et extraits thérapeutiques légaux au Canada ces Associations n'ont jamais fait ni exigé d'étude sur des humains. Pourtant comme le thérapeutique est légal et depuis 20 ans il y a un un très grand nombre de patients disponible pour participer à une étude sur des humains. En 20 ans aucune mort directe pour le cannabis seul et extraits jusqu'à 99,6% de THC ! L'annonce de la légalisation a été faite 2 ans avant ?

Combien de morts directes évitable acceptable au Québec en 20 ans pour le tabac qui même avec une diminution de consommation cause 13 000 décès annuellement. 260 000 décès prématurés en plus des maladies.

Si le cannabis seul qui selon des pseudos experts en sondages d'opinions est plus nocif, mortel, que le tabac il devrait y avoir au moins 1 300 morts annuelles ? Si c'était vrai ça ferait la Une de tous les médias à sensation chaque jour !

Pourquoi les médecins et psychiatres ne parlent pas des recherches positives en Israël sur des humains double aveugle suivis de tests cognitifs. Eux ils cherchent d'abord à procurer une expérience agréable peu importe l'usage.

Leurs patients doivent passer des tests psychologique lors de la consultation avant de recevoir une prescription afin de déterminer si il y a des maladies et/ou d'antécédents de problèmes psychiatriques dans la famille.

Ce que ne fait pas la SQDC avant de vendre du cannabis et extraits aux clients.
SQDC qui peut vendre 30 g par jour sans prescription, les mêmes produits des mêmes producteurs autorisés.

( N.B. nous ne faisons pas de tests psychologiques pour un enfant de 12 ans qui veut obtenir un permis de chasse et le privilège de posséder une arme. )

Au Québec le 20% de médecins qui respectent leur serment de " tout faire pour soulager la souffrance " ne peuvent prescrire que 2 g par jour même si le patient en a besoin de plus, peut se les payer.

Si 2 g par jour est reconnu comme un faible risque Vs bienfaits pour la santé du patient il l'est aussi pour tous ?

Cannabis séché pour un effet rapide en quelques bouffées.
Pour la longue durée de l'effet psychotrope ou non les comestibles et les extraits, huiles, concentrés
sont préférables car selon les experts ils durent jusqu'à 8 heures et parfois davantage.
En plus de préserver le système pulmonaire.

Comestibles recommandés par Lionel Carmant. Député de Taillon.
Coalition avenir Québec. Ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux.
Qui n'a jamais consommé de cannabis.
Responsable ou Irresponsable ?

Disponibles en capsules, jujubes, chocolats, pâtisseries, gomme, mentes, etc. Là où c'est légal.
Présentement il y a des extraits qui font effet en 15 minutes ce qui évite une surconsommation accidentelle.

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