La légalisation du cannabis au Canada a amélioré l’accès au cannabis médical
La légalisation récréative a facilité l’accès à l’usage médical
La légalisation du cannabis au Canada a amélioré l’accès au cannabis médical
Publié il y a 1 semaine le 18 janvier 2023
Par Aurélien BERNARD
Accès du cannabis médical au Canada
Un récent rapport préparé pour Santé Canada montre que la légalisation du cannabis au Canada en 2018 a amélioré l’accès, le partage d’information et réduit la stigmatisation associée au cannabis à des fins médicales.
Le rapport est basé sur deux enquêtes, l’une menée auprès de 1 205 Canadiens âgés de 16 ans et plus ayant consommé du cannabis à des fins médicales depuis sa légalisation le 17 octobre 2018. Le second sondage a été réalisé auprès d’un échantillon de 823 médecins et infirmières praticiennes qui ont eu des expériences avec des personnes ayant accès au cannabis à des fins médicales ou s’étant renseignées à ce sujet.
La légalisation récréative a facilité l’accès à l’usage médical
Parmi les personnes interrogées qui ont utilisé du cannabis à des fins médicales (« patients »), un peu plus de la moitié (53 %) a déclaré l’avoir fait avant la légalisation. Près de la moitié (46 %) n’a commencé à utiliser du cannabis à des fins médicales qu’après la légalisation complète du cannabis.
Parmi ceux qui n’ont commencé à utiliser le cannabis à des fins médicales qu’après la légalisation en 2018, plus de la moitié (58 %) a déclaré qu’elle était plus à l’aise de le faire parce que la légalisation a rendu le cannabis plus facile d’accès. La moitié (49%) a également déclaré avoir pris la décision d’utiliser le cannabis à des fins médicales parce qu’elle avait l’impression que davantage d’informations sur le cannabis médical étaient disponibles après la légalisation et que la stigmatisation était moins un facteur.
La plupart (71 %) de ceux qui ont dit avoir utilisé du cannabis à des fins médicales ont déclaré avoir également utilisé du cannabis à des fins non médicales au cours des trois dernières années depuis la légalisation.
La plupart de ces patients (66 %) ont également déclaré avoir discuté de leur consommation de cannabis à des fins médicales avec un médecin et/ou une infirmière praticienne. Parmi ceux qui n’ont pas discuté de ces questions avec un professionnel de la santé (PSS), la peur de la stigmatisation était la raison la plus courante.
Les motifs de refus de prescription de cannabis médical les plus fréquents sont le refus du professionnel de la santé d’autoriser l’usage du cannabis pour les patients (38 %), le manque de preuves à l’appui du cannabis comme option de traitement (31 %) ou le fait que le professionnel de la santé n’est pas assez familier avec l’usage du cannabis à des fins médicales (29 %).
Types de produits à base de cannabis recommandés
Les huiles, les extraits et les capsules de cannabis sont les produits les plus souvent recommandés par un professionnel de la santé (68 %), suivis des comestibles (26 %) et de la fleur séchée (23 %).
Près d’un tiers des personnes interrogées ont déclaré s’être vu recommander des produits à forte teneur en CBD et à faible teneur en THC, tandis que 24 % ont déclaré s’être vu recommander des quantités égales de THC et de CBD. Enfin, 19 % ont déclaré qu’on leur recommandait uniquement du CBD et 17 % des produits à forte teneur en THC et à faible teneur en CBD.
Malgré cela, 44 % des patients ont déclaré fumer leur cannabis, tandis que 34 % ont dit préférer les edibles, et près d’un tiers (31 %) ont préféré ingérer des extraits ou des huiles de cannabis. La plupart des patients ont dit préférer les produits à base de cannabis qui contiennent à la fois du THC et du CBD, mais les réponses étaient variées.
27% ont dit préférer des niveaux plus élevés de THC avec des niveaux plus faibles de CBD, tandis que 30 % ont dit préférer des niveaux plus élevés de CBD avec des niveaux plus faibles de THC. 28% ont dit préférer des niveaux égaux de THC et de CBD. Seuls 13 % ont déclaré préférer un produit contenant uniquement du THC.
Fréquence de consommation
Plus d’un tiers (39 %) des personnes consommant du cannabis à des fins médicales ont déclaré le faire presque tous les jours, tandis que 21 % ont déclaré le faire plusieurs fois par semaine. Seuls 14 % ont déclaré utiliser du cannabis à des fins médicales une fois par semaine, et seulement 10 % ont déclaré le faire plusieurs fois par mois.
60% des patients ont déclaré qu’ils pensaient que la légalisation avait un impact positif sur l’accès au cannabis à des fins médicales. Parmi eux, environ la moitié a déclaré qu’ils pensaient que la légalisation totale avait augmenté la qualité et la quantité des produits, et près de la moitié a déclaré ressentir moins de stigmatisation pour leur consommation de cannabis.
Enquête auprès des professionnels de la santé
Une deuxième enquête a porté sur l’opinion des professionnels de la santé. 49 % d’entre eux ont déclaré que l’utilisation du cannabis avait une valeur thérapeutique. 45% ont déclaré qu’il y avait une valeur thérapeutique au moins de temps en temps.
Parmi les professionnels de la santé qui ont déclaré que l’utilisation du cannabis avait une valeur thérapeutique au moins de temps en temps, les trois quarts ont cité des exemples cliniques qui suggèrent que le cannabis peut avoir une valeur thérapeutique. Plus de la moitié (59 %) a déclaré que le cannabis était un outil précieux dans les cas où les autres options de traitement n’étaient pas tolérables ou efficaces.
La plupart (89 %) des professionnels de la santé qui estiment que le cannabis a une valeur thérapeutique au moins de temps en temps pensent que le CBD est la partie la plus thérapeutique de la plante, tandis que 44 % disent que le THC, 13 % que les autres cannabinoïdes et 9 % que les terpènes ont une valeur thérapeutique.
La plupart des professionnels de la santé (90 %) ont déclaré que le CBD avait une valeur thérapeutique, tandis que 85 % ont déclaré que le THC présentait des risques.
Parmi ceux qui recommandent une dose maximale quotidienne de THC, la majorité ne recommande pas plus de 10 mg. Les quantités maximales de CBD recommandées étaient plus variées. Environ un tiers (29 %) des professionnels de la santé ont déclaré qu’ils recommandaient généralement jusqu’à 2,5 mg par jour.
La plus grande proportion (29 %) a déclaré qu’elle recommandait généralement jusqu’à 2,5 mg de THC par jour. Une autre proportion de 22 % a recommandé entre 2,6 et 5 mg de THC, tandis que 15 % recommandent habituellement entre 10,1 et 15 mg. Seulement 1 % des professionnels de la santé recommandent habituellement plus de 25 mg.
Parmi les professionnels de la santé qui ne recommandent pas le cannabis à des fins médicales, la plupart (58 %) ont mis en avant un manque perçu de preuves sur l’efficacité du cannabis ou un manque d’information sur le dosage approprié (55 %) pour expliquer pourquoi.
Près de la moitié (48 %) ont déclaré qu’ils avaient l’impression de ne pas être suffisamment informés sur l’utilisation du cannabis médical ou qu’ils étaient préoccupés par les effets secondaires négatifs (47 %). 64% des professionnels de la santé ont déclaré avoir reçu davantage de demandes d’information sur l’utilisation du cannabis à des fins médicales depuis la légalisation.
Enquête auprès des professionnels de la santé.
Enquête auprès des professionnels de la santé.
Plus de la moitié (59 %) a déclaré que le cannabis était un outil précieux dans les cas où les autres options de traitement n’étaient pas tolérables ou efficaces.
Un outil précieux dans les cas où "les autres options de traitement n’étaient pas tolérables ou efficaces".
Ce qui prouve sa puissance supérieure aux autres options de traitement$ qui n’étaient pas tolérables ou efficaces !
Selon les ordres de l'Ordre et malgré le serment "De Tout Faire Pour Soulager Les Souffrances"
« À ne prescrire que dans les cas où les autres options de traitement n’étaient pas tolérables ou efficaces. »
Ainsi qu'aux humains en fin de vie !
Parmi les professionnels de la santé qui ne recommandent pas le cannabis à des fins médicales, la plupart (58 %) ont mis en avant "un manque perçu de preuves" sur l’efficacité du cannabis ou un manque d’information sur le dosage approprié (55 %) pour expliquer pourquoi.
Pas assez de recherches manque perçu de preuves ?
Rappelons que le cannabis thérapeutique est légal depuis 22 ans au Canada au Colorado et en Californie.
Combien de ces médecins ignorants ont fait et/ou exigé des recherches sur des humains double aveugle en 22 ans ?
À qui la faute ?
Les prohibitionnistes, les médecins/psychiatres/pédiatres dédaigneux pro-médoc$ et accros aux pots-de vin !
Le dosage ?
Peu importe le dosage le cannabis n'a pas de dose mortelle chez l'humain.
Pour mourir, un fumeur doit calciner environ 42 kg (92 livres) 42000 g de weed en 15 minutes.
Devrait être inscrit sur la Mise en Garde des dangers du cannabis !?
Même si ils connaissent les dosages de médoc$ dangereux, à dose et surdoses mortelles, addictifs.
Ils fonctionnent par essais et erreurs !
C'est le patient qui informera le médecin de l'efficacité, des effets intolérables du dosage même si il est connu.
Près de la moitié (48 %) ont déclaré qu’ils avaient l’impression de ne pas être suffisamment informés sur l’utilisation du cannabis médical ou qu’ils étaient préoccupés par les effets secondaires négatifs (47 %). 64% des professionnels de la santé ont déclaré avoir reçu davantage de demandes d’information sur l’utilisation du cannabis à des fins médicales depuis la légalisation.
Qu’ils étaient préoccupés par les effets secondaires négatifs ?
Les effets secondaires négatifs du CBD ou du mélange efficace de CBD et THC ?
CBD et THC à taux égaux pour éviter des effets secondaires désagréables pour une minorité.
Rendre joyeux est un effet désagréable pour le cannabis
mais un bienfait recherché pour les médocs des BigFarma.
Serpents d'hypocrites !
Médecins qui prescrivent à pocheté, répétition et pendant des années
des produits de pharmaceutiques à effets négatifs, intolérables ou inefficaces,
parfois pire que la maladie et à dose mortelle !
ISRAËL:
https://www.blocpot.qc.ca/fr/forum/7064
À peine 100 médecins autorisés à le prescrire – sur environ 30 000
– et il y a encore une réticence considérable parmi les professionnels de la santé à s’y engager.
Pour que ça change !
Un cours de 40 heures pour favoriser le passage d'un dernier recours à une première ligne de défense !
Extrait:
Une meilleure compréhension favorisera le cannabis d’être, aux yeux de
nombreux médecins, un dernier recours à une première ligne de défense dans
les cas où il y a un avantage clinique clair.
En collaboration avec le ministère de la Santé, lui et d’autres ont créé un
cours physique pour les médecins en Israël afin d’obtenir une licence pour
prescrire du cannabis.
Les médecins qui suivent le cours de 40 heures, dirigé par le Centre
multidisciplinaire de recherche sur les cannabinoïdes (MCCR) de l’Université
hébraïque, et réussissent un examen du ministère de la Santé, sont autorisés
à prescrire du cannabis.
Le professeur Tam veut que plus de médecins suivent le cours de
prescription, mais plus que cela, il veut que tous les professionnels de la
santé comprennent les avantages du cannabis médical.
Une meilleure compréhension favorisera le cannabis d’être, aux yeux de
nombreux médecins, un dernier recours à une première ligne de défense dans
les cas où il y a un avantage clinique clair.
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